19h30 Médias : chômage, retraite, redevance, personnel soignant, les grandes lignes du programme d’Emmanuel Macron
Emmanuel Macron était à Aubervilliers ce jeudi pour présenter son programme et répondre à la presse. Un rendez-vous tellement rare, le président étant davantage coutumier des allocutions que des conférences de presse, que les chaînes d’infos étaient toutes en alerte maximale cet après-midi. 300 journalistes, dont 70 internationaux avaient fait le déplacement pour l’occasion. Depuis 22 jours, la ville de Marioupol, au sud de l’Ukraine, vit un enfer. Pilonnée sans relâche par l’armée russe, Marioupol est dévastée, tous les hôpitaux de la ville ont été détruits, seule une équipe de journalistes est encore sur place pour témoigner du quotidien des habitants qui n’ont pas pu fuir. Mercredi, l’armée russe a ciblé un théâtre où avaient trouvé refuges plusieurs centaines de civils. Pour se protéger des bombes, les réfugiés avaient pourtant fait marquer au sol, visible depuis les satellites, l’inscriptions « Enfants » de chaque côté du théâtre. Depuis le début de la guerre en Ukraine, le président Volodymyr Zelensky s’adresse sans relâche aux médias internationaux pour faire réagir l’Occident. Vladimir Poutine, lui, se fait rare et chacune de ses apparitions est glaçante. Mercredi, lors d’une visio-conférence avec les membres de son gouvernement retransmise à la télévision, le dirigeant russe a fait passer plusieurs messages à l’Occident. Pour la première fois depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, Joe Biden a qualifié Vladimir Poutine de « criminel de guerre ». Une accusation lourde, loin d’être anodine, que la porte-parole de la Maison Blanche avait bien pris garde de ne pas lancer et qu’elle a eu du mal à expliquer. En début de semaine, l’acte de courage de la journaliste russe Marina Ovsiannikova, interrompant un direct de la télévision d’État avec une pancarte anti-guerre, a fait le tour du monde. Depuis quelques jours pourtant, le doute s’installe. En Ukraine, on doute de l’honnêteté de cette journaliste rebelle employée par une chaîne pro-Kremlin pendant des années. Dans le pays comme sur nos plateaux français, on s’interroge sur un possible coup-monté russe. À trois semaines de l’élection présidentielle, chaque soirée a son émission politique. Mercredi soir, Marine Le Pen était « Face à Baba » sur C8. La candidate du Rassemblement national ne pouvait pas rêver meilleure exposition si près du premier tour. Dans « Face à Baba » on rit, beaucoup, on s’appelle par nos prénoms et la contradiction est assurée par les invités. Depuis des mois, la victoire du président sortant est annoncée par tous les sondages. Si elle doit se confirmer, la réélection d’Emmanuel Macron pourrait-elle s’avérer illégitime en raison de la campagne très particulière que nous vivons ? Depuis 48h, la question fait débat dans les médias. Le premier à avoir lancée l’hypothèse n’est autre que Gérard Larcher, président du Sénat et soutien de Valérie Pécresse.

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