19h30 Médias – Covid : le gouvernement lance l’opération "Il faut sauver Noël", Saison 2

Face à la reprise de l’épidémie de Covid, le gouvernement lance « Il faut sauver Noël », saison 2. En 2020, le couvre-feu avait été exceptionnellement levé le 24 décembre pour permettre aux Français de passer les fêtes en famille. Cette année sera peut-être différente : le taux d’incidence dépasse désormais les 400 cas pour 10 000 habitants. Chez les plus jeunes, entre 6 et 10 ans, ce taux passe même à 1000 cas. En Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Autriche, le pic de la cinquième vague est passé. Peut-être qu’en France, aussi, le variant delta, majoritaire dans le pays, entamera sa baisse avant les fêtes. Après lui, il faudra toutefois s’inquiéter du variant Omicron qui devrait déferler sur l’Europe l’année prochaine. Si les informations autour de ce nouveau virus sont encore floues, le Dr. Fauci s’est montré rassurant ce week-end. La campagne présidentielle pour 2022 a officiellement démarré ce week-end avec la victoire de Valérie Pécresse au Congrès LR et les deux meetings de Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour. Deux salles, deux ambiances. À Villepinte, au premier meeting du polémiste désormais candidat, la tension était palpable. Avant même son arrivée à la tribune, Éric Zemmour a été pris à partie par un opposant. Ce qui ne l’a pas empêché de tenir son discours pendant 1h30, marqué par des invectives contre la presse et de violentes agressions envers des militants de SOS Racisme. Côté audiences, le discours d’Éric Zemmour a réuni 2,3 millions de personnes, bien plus que les 700 000 présents derrière leurs écrans pour suivre celui de Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de la France Insoumise a pris à partie le polémiste, sans jamais le citer, mais également les candidats de la droite et Emmanuel Macron. Rien, en revanche, sur les candidats de gauche, ce que n’ont pas manqué de remarquer les chaînes d’infos. À droite, l’élection du candidat LR pour 2022 ressemblait beaucoup à des montagnes russes ce week-end. Samedi, après la victoire de Valérie Pécresse, on a cru l’espace d’un instant que l’unité serait possible derrière la gagnante. C’était sans compter Éric Ciotti, second déçu de la course au Congrès, prompt à saboter la fusée Pécresse avant même son décollage, quelques heures à peine après sa victoire.
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