19h30 Médias – L’affaire Jérémy Cohen peut-elle bousculer la présidentielle ?
Le 17 février dernier, Le Parisien annonce dans un article la mort d’un jeune homme « après avoir été heurté par un tramway ». Le quotidien classe l’information dans les faits divers, l’histoire s’arrête là. La famille de ce jeune homme, Jérémy Cohen, apprend plus tard par des rumeurs que l’accident se serait déroulé alors que Jérémy fuyait une bande d’agresseurs. La famille de Jérémy Cohen poursuit ses recherches et parvient à visionner la vidéo de l’agression, en possession de la police depuis le 10 mars. Pendant tout ce temps, l’affaire reste sous les radars médiatiques. Jusqu’à cette semaine, six jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, lorsqu’elle resurgit brusquement sur les réseaux sociaux, notamment d’extrême droite, qui y voient la preuve d’un supposé silence complice des médias.
Après le massacre de Boutcha, les autorités ukrainiennes redoutent de découvrir d’autres atrocités dans d’autres villes libérées de l’armée russe. Ou dans celles toujours sous les bombardements russes, comme Mykolaïv, où une équipe de CNN a frôlé le drame en début de semaine. Pendant que l’onde de choc de Boutcha continue de secouer le monde entier, en Russie, la propagande tourne à plein régime. Sur la télévision russe, on crie à la mise en scène, aux faux cadavres.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont-ils un problème avec Anne-Sophie Lapix ? Les deux candidats ont refusé de se rendre sur le plateau de France 2 pour l’émission « Elysée 2022 ». Dans l’entourage du président, on reproche à la chaîne publique un JT « trop critique » et une journaliste « trop partiale ». Le premier tour doit-il être l’occasion d’un vote de convictions pour son candidat favori, même s’il a peu de chance de l’emporter ? Ou doit-il au contraire être l’occasion de bousculer l’ordre électoral ? À cinq jours du premier tour, Jean-Luc Mélenchon sait qu’il a une carte à jouer avec le « vote utile », mais il lui préfère un autre terme : le vote « concret ». À cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle, l’écart se resserre entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Au second tour, le premier l’emporterait d’une courte avance avec 51,5% des voix contre 48,5% pour la candidate du Rassemblement national. Dans un autre registre, l’IFOP a demandé aux Français non pas pour qui ils voulaient voter, mais avec qui ils aimeraient partager un barbecue.

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