19h30 Médias - Réforme des retraites : Albi au cœur de la journée de contestation

Ce jeudi 15 février, une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites a eu lieu dans toute la France. A Paris, ils étaient 300 000 manifestants selon la CGT contre 37 000 selon le ministère de l’Intérieur. Mais la mobilisation était cette fois concentrée dans les villes moyennes qui ont manifesté en masse contre le texte. Tous les leaders syndicaux ont défilé à Albi, ville de Jean Jaurès de 50 000 habitants. La capitale du Tarn est devenue le symbole des communes où la mobilisation a été particulièrement forte lors des dernières journées. Néanmoins, cette journée de contestation a été moins suivie que celle du samedi 11 février. Selon la CGT, il y a eu 1,3 million de manifestants dans toute la France. Tout le monde se prépare pour la grande mobilisation du 7 mars, notamment les syndicats. Selon un sondage, 6 Français du 10 seraient favorables à leur volonté de mettre la France à l’arrêt. Après une semaine de flottement, le ministre du Travail Olivier Dussopt a finalement admis que la retraite à 1200 euros ne serait pas pour tout le monde. Après la réforme des retraites, 4 millions de personnes seront toujours en-dessous des 1200 euros. Cette mesure phare n’était finalement pas un minimum retraite mais une revalorisation pour les petites retraites, une mesure mal expliquée et mal vendue par le gouvernement. Un autre problème éclabousse l’exécutif : la mesure sur les carrières longues annoncée par Elisabeth Borne, le 14 février. Plus le gouvernement tente de modifier le texte, plus il devient incompréhensible. Lors des débats portant sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, de nouveaux sujets de fond ont fait leur apparition. En effet, des députés Les Républicains et du Rassemblement national ont lancé une offensive concernant la politique de natalité, grande absente de la réforme. Ce sujet a creusé encore plus les clivages entre les partis. Des députés de la NUPES, notamment Sandrine Rousseau, n’ont pas apprécié que le ventre des mères soit mis à contribution en déclarant : “Lâchez nos utérus”. Après quatre mois d’enquête, l’audit final lancé sur la FFF confirme le pré-rapport paru fin janvier, qui jugeait Noël Le Graët “illégitime” pour “représenter le football français”, notamment en raison de son comportement managérial déplacé et vis-à-vis des femmes. Noël Le Graët a été mis en retrait de ses fonctions le 11 janvier dernier, mais le président de la FFF a surpris tout le monde en ne présentant pas sa démission malgré les charges qui l’accablent. Invitée dans la matinale de RTL jeudi 16 février, l'avocate de Noël Le Graët, Maître Florence Bourg, a rappelé que son client restait malgré tout président de la FFF "jusqu'à nouvel ordre". Malgré la journée de mobilisation contre la réforme des retraites du jeudi 16 février, les médias sont en boucle sur l’accident de Pierre Palmade datant du 10 février dernier. Les nombreux rebondissements de cette affaire ont occupé tous les titres des médias durant cette semaine. Pourquoi une telle obsession ? La réponse est simple : l’audience. La plupart des émissions qui consacrent leur antenne à l’affaire Pierre Palmade et ses péripéties voient leur audience bondir. L’affaire est en train de devenir un sujet de société sur fond de sexe, de drogue, d’alcool et de sécurité routière.
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