2022, c’est déjà demain : politique et médias, je t’aime, moi non plus

J-399 jours avant le premier tour de l’élection présidentielle en France ! Cette semaine, on a vu une Valérie Pécresse qui joue les journalistes, mais qui n’annonce toujours pas sa candidature ; la droite trouve toujours que la justice est trop laxiste, sauf quand c’est l’un des siens qui est condamné ; et Marine Le Pen se félicite d’avoir le « choix du roi » de son côté en 2022. Parce que non, les électeurs de gauche ne sont plus aussi disposés à faire barrage au Rassemblement national si le second tour se joue entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen en 2022. C’était le sujet de la Une de Libération le week-end dernier. « J’ai déjà fait barrage, cette fois c’est fini », pouvait-on lire en gros titre. Des électeurs de gauche dégoûtés par la politique d’Emmanuel Macron, il y en aurait de plus en plus. Et un nombre grandissant d’entre eux préférerait s’abstenir, ou voter RN, plutôt que de faire barrage à l’extrême-droite. Scandalisés par la Une de Libération, les LREM sont montés au créneau toute la semaine pour dénoncer la volonté de « faire peur » des médias. Montrer du doigt les médias quand on n’est pas tout à fait sûr de soi ou de son candidat à l’approche d’une élection, ce n’est pas vraiment nouveau. En fait, on y a même droit à chaque présidentielle. Depuis l’annonce de la condamnation de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison, dont un ferme, les ténors des Républicains se sont tous exprimés pour soutenir l’ancien président. Tous, sauf deux et pourtant pas des moindres : François Baroin, fidèle Sarkozyste pressenti un temps pour représenter la droite en 2022, et Laurent Wauquiez, ancien président du parti.
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