Évacuation de la ZAD : violents affrontements à Notre-Dame-des-Landes

L’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes a débuté dans un calme relatif lundi 9 avril, malgré quelques affrontements entre gendarmes et militants. Ce 10 avril, elle s’est poursuivie dans un climat nettement plus violent. Baptistes des Monstiers est sur place. Ce 10 avril, l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes s’est poursuivie dans un climat beaucoup plus tendu. La raison ? De nombreux zadistes ont profité de la baisse des effectifs de gendarmerie, dans la nuit, pour réintégrer la ZAD ce mardi matin. Ils étaient beaucoup plus nombreux que la veille et parmi eux, des zadistes très déterminés. Ils sont notamment parvenu à reprendre des lieux occupés la veille par les gendarmes. Dans la ZAD, c’est une véritable guerre de territoire qui s’est engagée. Les zadistes gagnant quelques dizaines de mètres, les gendarmes les reprenant quelques heures plus tard, ect ect. Au cœur de la zone, pourtant, la vie semble suivre son cours de façon assez suréaliste. Baptiste des Monstiers a rencontré un zadiste, occupé à faire… la vaisselle, alors que le front des forces de l’ordre n’est qu’à 10m derrière lui. Il résume d'ailleurs très bien la détermination des occupants de Notre-Dame-des-Landes. "Le monde s’arrête pas, y’a des grenades depuis ce matin, et elles seront encore là tout à l’heure et demain matin, elles étaient là hier et voilà. Pourquoi on ne part pas ? On croit en ce qu’on fait, en nos idées, c’est pas la répression étatique qui nous fera partir".
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5m
Dispo + 30j

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