Guerre en Ukraine : pour essayer de voir le verre à moitié plein
Vu l’état de tension dans lequel est plongé le monde depuis une semaine, on a voulu voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Oui, Vladimir Poutine est en train d’envahir l’Ukraine, oui la menace n’a jamais été aussi grande, mais sans ça, nous n’aurions pas pu voir Jean Castex remplacer Emmanuel Macron au Salon de l’Agriculture et se lancer dans une leçon de diplomatie avec une brebis dans les bras.
Nous n’aurions pas su qu’on dit « Kiev » et non « Kief », pas su non plus où se situe vraiment Tchernobyl. Pas su non plus placer l’Ukraine sur une carte ni découvert toutes ces femmes puissantes qu’on voit partout depuis une semaine. D’Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne à Kaja Kallas, présidente de l’Estonie en passant par Ingrida Simonyté, Première ministre de la Lituanie et Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie. Sans cette crise, nous n’aurions peut-être jamais réalisé qu’en fait, l’Europe, ce n’est pas si mal. Sans cette crise, nous n’aurions jamais vu la gauche se rassembler derrière une position commune, ou entendu Marine Le Pen appeler à l’accueil de réfugiés. Orelsan n’aurait jamais prouvé qu’il avait raison et, pour la première fois depuis des mois, nous n’aurions jamais eu droit à un peu de répit dans les discours politiques ratés.

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