La Zone Mazaurette : 25 ans de “Sex and the City” : retour sur le manque de diversité de la série culte
Ce mercredi 7 juin, la série culte “Sex and the City” a fêté ces 25 ans. Le premier épisode a été diffusé en 1998 et a marqué le début de la banalisation des conversations sur la sexualité à la télévision. “Sex and the City”, c’est l’histoire de 4 new-yorkaises qui essaient de trouver l’amour ou des relations d’un soir. La série a rendu glamour les aventures d’une nuit, a glorifié la sororité, a ouvert la conversation sur la bisexualité et a initié le boom des sextoys. La série a donné ses lettres de noblesse à un plaisir tout simple : parler de sexe. Ce plaisir est incarné par l’héroïne Carrie Bradshaw, qui tient une chronique sexe dans un journal. A l’occasion de ses 25 ans, les médias américains se sont intéressés aux aspects de la série qui avaient mal vieilli. Le manque de diversité de la série est assez flagrant : on évolue dans un monde de blanches hétérosexuelles plutôt arrogantes et bourgeoises. Les séries dérivées se sont efforcées de compenser ce manque : dans la préquelle “The Carrie Diaries” sortie en 2013, Carrie a une amie asiatique interprétée par Ellen Wong et une mentor noire jouée par Freema Agyeman. La séquelle “Just Like That” sortie en 2021 inclut l’actrice d’origine indienne Sarita Choudhury dans un rôle important et le personnage non-binaire de Tché Diaz interprété par Sara Ramirez. Au restaurant, les stéréotypes hommes/femmes ont la vie dure : 60% des Français pensent que c’est à l’homme de prendre l’initiative du choix du restaurant et 65% pensent que c’est à l’homme de payer l’addition. En analysant ces résultats, il apparaît que les hommes, dans leur majorité, veulent payer l’addition par gentillesse, par galanterie, par pression sociale et parfois même par féminisme pour compenser le fait que les femmes gagnent moins que les hommes. Mais il y a une raison bien moins noble : tout cadeau implique une dette qui peut peser sur le consentement lors d’éventuels rapports sexuels. Les femmes ont conscience de cette dette sexuelle : que ce soit un cocktail, un repas très cher ou un bouquet de fleurs, si c’est gratuit, est-ce que cela implique que les femmes sont le produit ? L’étude montre également que 17% des hommes ont déjà commandé de l’alcool au restaurant dans le seul but de désinhiber la convive pour le reste de la soirée.

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