Nikos : "J'ai besoin d'affect sinon je n'y crois pas et je ne suis pas bon"

Nikos  : "J'ai besoin d'affect sinon je n'y crois pas et je ne suis pas bon"
50' Inside fête ses dix ans, samedi à 17h55 sur TF1. L'occasion pour Nikos de revenir sur ce qui a changé dans sa vie au cours de ces dernières années.

Vous fêtez l’anniversaire de 50’ Inside. A quoi pensez-vous en regardant dix ans en arrière ?
Je ne pensais même pas que ça allait durer une semaine. J’ai remplacé Guillaume Lacroix qui avait présenté les deux premiers numéros de l’émission. Il est resté le rédacteur en chef du programme par la suite. Ce qui est incroyable, c’est qu’il est devenu l’un de mes meilleurs amis. C’est extrêmement rare en télé. Ca en dit long sur l’intégrité de ce garçon et son ouverture d’esprit.

Qu’est-ce qui a changé pour vous en dix ans ?
On grandit avec le public. Quand tu vois les images d’archives, ton visage… Tu vois que tu étais un jeune homme. En dix ans, tu ne fais plus ton métier de la même façon, tu vois que ton rapport à la célébrité est différent. Ton rapport aux artistes l’est également. Ton regard sur le métier n’est plus le même. Il y a des gens dont on parlait il y a dix ans qui ne sont plus là, il y en a d’autres qui se sont confirmés.

Vous rappelez-vous de votre première émission ?
Je m’en souviens très bien. Je ne me rendais pas compte, j’avais déjà fait sept ans de Star Academy. J’avais traversé tellement de bourrasques avec les gros primes, que là, c’était décontracté. Ce qu’il faut savoir c’est que le vrai boulot se fait en coulisses, avec les artistes et la rédaction. Les journalistes font un gros boulot.

50’ Inside a beaucoup évolué au cours de ces années…
C’est une émission qui a commencé sans lettre de noblesse. Les gens disaient "ouais, c’est du people". Tout le monde regardait l’émission en secret. Si cette émission est encore là dix ans après, c’est qu’elle concerne beaucoup de monde. Ce n'est pas une simple émission people, il y a aussi de la découverte, du magazine. Le people est un prétexte. Quand on interviewe une star, ce qui nous intéresse c’est de savoir pourquoi elle est là, ce qu’elle a à dire. Ce qui nous intéresse c’est sa vérité à lui. C’est plus fort que des banalités.

Pour cette émission spéciale, Louane a présenté une séquence avec vous. Vous l’avez beaucoup conseillée. Vous avez un ton très paternel avec elle…
Elle est devenue une star mais à The Voice, c’était une gamine, je me souviens de ça. Depuis quatre ans, elle a entamé une carrière, elle sait que ça va être long, que ça peut partir du jour au lendemain, elle bosse dur. Je la respecte. Quand elle est arrivée à The Voice, elle sortait d’une épreuve personnelle, elle venait de perdre ses parents. Tout ça fait que j’ai de la tendresse pour elle. Mais comme pour les autres artistes finalement. A un moment, on se pose et on se dit : « Qu’est-ce qui est le plus important ? Etre dans le cadre ou les mettre dans la lumière ?" J’ai compris que plus important c'était de les mettre dans la lumière.

La photographie, c’est un moyen d’immortaliser les gens autrement ?
C’est une façon de témoigner. Je vois ça comme un document. Ca a une valeur affective. Je veux me souvenir d’un moment, garder une vérité. De mon côté, je n’aime pas que l’on me prenne en photo, je fais semblant. Je préfère être derrière.

Pascal Obispo était également invité à participer à cette émission. Content de le retrouver en tant que coach de The Voice ?
Oui, très content. Avec Pascal, au fil des interviews, on a su éteindre l’interrupteur des gens célèbres pour parler en tant que personnes comme les autres. Quand j’ai perdu mon père, les mots de Pascal ont été importants. Ce n’est pas le chanteur qui m’écrivait mais le mec qui a également perdu son père. J’ai besoin d’affect sinon je n’y crois pas et je ne suis pas bon.

Nolwenn Leroy est l'une des invités des 10 ans de 50' Inside. Pour revoir son portrait en cinq dates, c'est par ici.





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