Arrow, une série qui vaut de l’or
Lorsqu’une série se créé et marche, elle a tendance à engendrer une augmentation des revenus pour l’économie de la localité servant aux lieux de tournage. Aux États-Unis, la ville de Wilmington en Caroline du Nord, a notamment vu son tourisme s’accroître après que les séries Dawson et les Frères Scott ont été tournées dans toute la commune. De la même façon, au Canada, c’est la série télévisée Arrow qui porte une partie de l’économie de la province de Colombie-Britannique.
Selon les , la série créée par Warner Bros a permis la création de quelque 7 087 emplois au cours des cinq dernières saisons. La production a dépensé au total la somme de 257,2 millions d’euros en frais divers sur les cinq dernières années. Le budget par saison est conséquent, précise l’association. Pour la seule saison 4 du show, Warner Bros a dépensé quelque 31,5 millions d’euros en recrutement de personnel et en équipe technique, et près de 20 millions de dollars en matériel et services.
MacGyver, Fringe et Flash
La Colombie Britannique est depuis longtemps une terre d’accueil
pour les séries à succès. Vancouver et ses environs ont vu débarquer au fil du
temps les équipes de MacGyver, 21 Jump Street, Dark Angel, Fringe, Smallville
Supernatural, The X Files, et aujourd’hui Flash et Arrow. Pour ne mentionner
que celles-ci. La raison ? De nombreux studios sont installés dans la
région, à l’exemple de ceux de Lionsgate. Sans compter que les coûts de
production restent moins élevés qu’à Los Angeles et la côte ouest américaine.
Dans son rapport, l’Association cinématographique canadienne indique également que quelque 825 entreprises dans 31 communautés de Colombie-Britannique ont bénéficié de l’arrivée d’Arrow, de la ville même de Vancouver à l’île de Vancouver en passant par les territoires intérieurs. Et on parle ici d’entrepôts comme d’entreprises d’effets spéciaux, de traiteurs, ou encore d’hôtels, de restaurants, etc. Et ce n’est pas l’interprète principal de la série qui va s’en plaindre. S’il ne vient pas de Colombie-Britannique, Stephen Amell reste Canadien de naissance. Il est originaire de Toronto, ville de l’Ontario.