Les 5 anecdotes à connaître sur le Grand Prix d’Autriche

Les 5 anecdotes à connaître sur le Grand Prix d’Autriche
La manche autrichienne, qui sera disputée ce dimanche 3 juillet, regorge de petites histoires croustillantes qui ont entretenu le mythe du Championnat du monde de Formule 1. Parmi elles, nous en avons sélectionné cinq.

La neuvième épreuve du Mondial de Formule 1 nous offrira-t-elle un nouveau fait marquant ? Historiquement, le circuit de Spielberg –modifié et renommé à plusieurs reprises- a toujours été propice aux anecdotes plus ou moins marquantes et originales.


La controverse qui a entaché la Scuderia Ferrari

C’est, assurément, l’un des plus gros scandales de l’ère moderne en Formule 1. En 2002, suite à la dernière salve de ravitaillement, Rubens Barichello s’empare de la tête de la course devant son coéquipier Michael Schumacher. Problème, l’Allemand est en bagarre pour la couronne mondiale. La Scuderia demande à l’Auriverde de céder sa position pour favoriser son pilote n°1. Rubinho refuse, mais les consignes de son équipe sont de plus en plus menaçantes. "Tu sais, c’est important pour le championnat…".

L’échange va durer près de 8 tours, jusqu’aux derniers virages. Et un dernier message de son board : "Rubens, pense à ton contrat…". Barrichello laissera finalement passer son voisin de box justement avant la ligne d’arrivée. Sur le podium, Schumi lui laisse une place sur la plus haute marche. Mais il est conspué.


Keke Rosberg et Elio De Angelis dans un mouchoir de poche

En 1982, Keke Rosberg, père de Nico, décroche son unique titre mondial. Cette année-là, le Finlandais ne décroche qu’une seule victoire. La deuxième position obtenue lors de la manche autrichienne restera l’un de ses plus beaux faits d’armes. Impérial en fin de course, le natif de Solna fond sur Elio De Angelis. Sans pouvoir le dépasser. Sur la ligne d’arrivée, les deux pilotes seront séparés de cinq petits centièmes. Un écart qui reste, encore aujourd’hui, le quatrième plus serré de l’histoire.


Stefan Johansson voit un cerf (et la mort) d’un peu trop près

En Autriche, les grands prix ont souvent été animés. Les essais libres aussi. Stefan Johannsson ne dira certainement pas le contraire. En 1987, le Suédois effectue un tour rapide. Lancé à 290km/h avant un virage à l’aveugle, le pilote n’a pas le temps de réagir pour éviter que sa McLaren-TAG ne percute un cerf, venu s’asseoir en plein milieu de la piste. Le choc est terrible. L’animal ne survit pas. La voiture est détruite. Mais Johannsson s’en sort presque miraculeusement avec deux côtes cassées.


Le virage Lauda renommé après son arrivée chez Mercedes…

Niki Lauda est le plus grand pilote autrichien de l’histoire. Longtemps, un virage du circuit local a porté son nom. En 2005, Red Bull et Dietrich Mateschitz achètent le tracé. Au fil des ans, ils le rénovent, et renomment certains virages. La courbe Lauda est l’une des premières à changer de nom. Le triple champion du monde est furieux : "Je suis très déçu. Je suppose que c’est arrivé parce que maintenant, je travaille chez Mercedes et que nous battons Red Bull." Red Bull a préféré avancer l’argument du sponsoring.

Des vaches qui ne font plus de lait !

L’Autriche est un pays d’élevage bovin. Mais il semblerait que la production de lait souffre, chaque année, de l’arrivée des F1. Dans les montagnes styriennes, les vaches cesseraient de produire du lait durant près d’une semaine à cause du brouhaha provoqué par les monoplaces… C’est, en tout cas, ce qu’a affirmé Jean Alesi lors du retour du Grand Prix d’Autriche au calendrier.


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