Scandale Volkswagen : Ségolène Royal veut une enquête "approfondie" en France

Scandale Volkswagen : Ségolène Royal veut une enquête "approfondie" en France
Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie a lancé une enquête approfondie, mardi 22 septembre 2015, à l’encontre de la fraude de Volkswagen sur les émissions polluantes.

Suite aux révélations par l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement (EPA) d’une sur les émissions polluantes de ses véhicules, Ségolène Royal, déclare qu’elle a lancé une enquête approfondie.

Le diesel au coeur du débat sur la pollution

communiqué divulgué mardi 22 septembre 2015, la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie annonce avoir « saisi l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement pour obtenir tous les éléments d’information pertinents, permettant d’apprécier la nature de la fraude et les moyens mis en œuvre pour la détecter ». L’ex-présidentiable a également saisi à l’UTAC, organisme qui s’occupe des essais d’homologation, de « se rapprocher de l’Agence fédérale américaine de protection de l’environnement pour approfondir les mécanismes de fraude, et […] de faire des propositions d’actions ». Les constructeurs français sont également pris à parti, une transparence de leur agissement est réclamé afin « de s’assurer que de tels agissements n’ont pas eu cours en France ».

Le scandale des moteurs diesel a pris une ampleur inédite, lorsque le constructeur allemand a avoué que 11 millions de ses véhicules dans le monde étaient équipés du logiciel de trucage aux tests antipollution. Après cette révélation, les États-Unis ont ouvert une enquête pénale en plus d'une enquête de l'Agence fédérale de l'environnement (EPA), qui pourrait infliger une amende de 18 milliards de dollars à la firme allemande.


Des enquêtes sont également en cours en Allemagne, en Italie et en Corée du Sud.

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