A la loupe
Il faut effectivement froncer les sourcils pour distinguer les évolutions esthétiques de ce Q5 version 2012. Avec son apparence de mini-Q7, le SUV moyen de la gamme aux anneaux hérite de la calandre à barres chromées verticales du petit frère Q3, et coins biseautés, et d'optiques aux diodes encerclantes. Là sont les seuls changements visibles, l'intérieur ne profitant que de petites touches chromées, car il faut regarder sous le capot pour y voir du neuf.
Évolutions diesel
Avec l'arrivée du start-stop, les deux moteurs disposant du 4 cylindres en ligne, le 2.0 TDI, consomment légèrement moins. La version 143 ch passe de 6,2 à 5,3 l/100 km, celle de 170 ch à 6,0 l/100 km. La plus puissante variante mazoutée de l'Audi Q5 modifie le 3.0 TDI - un V6 - lui conférant 5 chevaux supplémentaires et une consommation 15% moindre (de 7,5 à 6,4 l/100km), pour des performances stables. Question émissions de CO2, le 2.0 TFSI 143 passe neutre au lieu de 750 euros de malus (139 g/km), un mérite à accorder partiellement au châssis, optant pour la direction assistée électromécanique.
Nouveaux moteurs essence
Le 2.0 TSI 211 ch disparaît au profit d'une version 225 chevaux. Le couple ne grimpe pas, restant à 350 Nm, mais la consommation moyenne chute de 8,1 à 7,6 l/100km. En haut de gamme, le 3.2 FSI est également écarté, cette fois-ci par un tout nouveau bloc, le 3.0 TFSI, un 6 cylindres en V de 272 chevaux - soit 2 de plus - mais le couple s'en ressent avec une ascension de 330 à 400 Nm. La performance aussi, le 0-100 km/h affiche 1 seconde de moins (5,9 s), mais également la dégustation d'essence, réduite de 9,3 à 8,5 l/100km grâce à l'arrivée de la nouvelle boîte Tiptronic 8 vitesses.
Audi ne communiquera les nouveaux tarifs qu'ultérieurement, les premières livraisons étant annoncées "à la fin de l'été". Mais le prix de base de 39.900 euros circule, soit 120 euros de plus.