Audi Q7 : des nouvelles motorisations plus économes

Plutôt en fin de vie, l'Audi Q7 ne profite pas des dernières grandes évolutions techniques. Or il sait tirer des avantages d'éléments existants et de nouveaux équipements.
Concurrence interne
La vie est dure pour l'Audi Q7. Souffrant dans son propre clan de la concurrence de l'Audi Q5, il est aussi le dernier du trio qu'il compose avec le Porsche Cayenne et le Volkswagen Touareg, bâtis sur la même base, à ne pas profiter d'une version hybride. Heureusement, ses ingénieurs motoristes sont particulièrement doués et parviennent à compenser cette carence par quelques tours de force.
Equipements écolos
Figure de proue de la gamme, la version 3.0 TDI de 240 ch du SUV enregistre ainsi de beaux progrès. Grâce à la boîte automatique ZF à 8 rapports inaugurée sur l'A8, au système Start/Stop ou encore la récupération d'énergie au freinage, il voit sa consommation et ses émissions de CO2 chuter à 7,4 l/100 km pour 195 g/km.
Un pollution moins élevée
Il creuse un écart considérable avec l'Audi Q7 version 2008 (282 g/km avec 233 ch), et s'approche de près des chiffres d'une A6 quattro tiptronic équivalente (189 g, 7,1 l/100 km). Au dessus, le 4.2 TDI 340 ch progresse également avec des rejets réduits de 262 à 234 g.
Pas que les diesels
Côté essence, les 3.6 FSI et 4.2 FSI sont supprimés au profit d'un bloc plus récent et moins gourmand : le 3.0 TFSI, disponible en version 272 ou 333 ch. Accouplé à la boîte tiptronic 8 rapports, ce 6 cylindres à compresseur équipant déjà la S4 et l'A6 affiche une moyenne de 10,7 l/100 km (249 g) sur l'Audi Q7, soit une baisse de 16% par rapport au 4.2 FSI de 2009 et de 24% par rapport à ce même bloc en 2007.
Tous les Audi Q7 fabriquées à compter du moins de juin disposeront de ces nouvelles motorisations.