Avertisseurs de radars : Coyote, Inforad et Wikango ensemble

Trois constructeurs en colère
Ils sont les tenants du marchés des fameux boîtiers. Les entreprises Inforad, Wikango et Coyote se liguent pour faire face à la mesure d'interdiction des avertisseurs de radar, que le gouvernement a argumenté en voulant "dissuader les excès de vitesse". Pour les 3 firmes, « Il s'agit de dénoncer une décision injuste, injustifiée et aveugle. Les 4 millions 700 000 utilisateurs d'avertisseurs de radars ne sont pas des délinquants ».
Nouvelle association
La réunion exceptionnelle de ce matin entre les 3 fabricants d'avertisseurs a donné naissance à l'Association Française des Fournisseurs et Utilisateurs de Technologies d'Aide à la Conduite, soit l'AFFTAC. La création de ce nouvel outil de communication a été décidé pour "promouvoir et défendre l'ensemble des technologies embarquées permettant l'aide à la conduite et un usage serein et sécurisé de la route "
Le débat
Dur de faire le pour et le contre dans cette affaire, mais les arguments portés par l'association menée par Coyote, Wikango et Inforad sont dans un sens légitimes : " Le Gouvernement souhaite développer l'information en temps réel des conducteurs sur la limite de vitesse à respecter ? Nous le faisons déjà. Nos produits affichent en permanence la limite de vitesse à respecter ! ".
Plus que des avertisseurs
Les arguments des fondateur l'AFFTAC tiennent sur le fait que les avertisseurs de radar ne remplissent pas que cette fonction, mais sont de véritables aides à la conduite. Le communiqué affirme qu'un tel produit "signale les zones à risque grâce à la communauté de nos utilisateurs ".
Et pour rassembler ses utilisateurs, les fabricants "appellent à la mobilisation le mercredi 18 mai à 13h, partout en France".