Les chiffres qui prouvent que le Brexit va violemment impacter le secteur automobile

Les conséquences du Brexit sur les marchés automobiles britannique et européen vont être nombreuses. Et elles seront toutes préjudiciables, pour la reprise économique comme pour les consommateurs.
Une hausse de la production de 26%...
Pourtant, en mai dernier, la production de véhicules avait retrouvé de belles couleurs, avec une hausse de 26%. Problème, une grande partie de cette augmentation avait été provoquée par des exportations massives, surtout vers l’Europe. La dynamique a donc de fortes de chances de se briser.
Le gouvernement britannique va tout tenter pour trouver des accords assez proches de ceux trouvés en tant qu’état membre de l’Union Européenne. Mais les dirigeants de la communauté ne souhaitent pas trouver de compromis, et réfutent l’idée d’un accès sans restriction –et avec des taxes mineures- au marché unique européen.
… mais une chute des ventes à venir
Selon une étude d’IHS Automotive, le Brexit a fait chuter les prévisions de vente de véhicules légers pour les deux prochaines années. L’organisme estime que les constructeurs écouleront 2,8 millions de voitures de moins que prévu en 2017 et 2018.
"Cela pourrait représenter jusqu'à 10% de taxes pour les voitures, conduisant à un immense défi pour réduire nos coûts ou bien à des voitures plus chères pour nos clients, avec un impact négatif sur nos ventes", a d’ores et déjà signifié Toyota, premier constructeur mondial, à ses collaborateurs. La firme japonaise emploie près de 3.400 personnes à Burnaston (Royaume-Uni) et Deeside (Pays de Galles).