Pas de crise pour la fourrière

Pas de crise pour la fourrière
Dans la capitale, on n'a jamais autant enlevé de véhicule mal stationné. Même la nuit, les véhicules de la fourrière tournent, la politique de la tolérance zéro est bien en place.

A Paris la nuit, les sociétés d'enlèvement tournent à plein régime. Dans l'une des fourrières du XVIIIème arrondissement de Paris, 15 véhicules ont déjà été débarqués en seulement 30 minutes... et il est seulement 22 heures. L'affaire est si rentable que ces sociétés se déplacent en convoi. Malgré les protestations et, parfois, les insultes des propriétaires mécontents, les véhicules partent en fourrière. Les stationnements sur les places de livraison sont particulièrement ciblés, considérés comme gênants même en pleine nuit.

Il faut savoir que tant que le véhicule n'est pas sur la plateforme du camion, on peut encore négocier mais il faut quand même payer l'amende (35 euros pour stationnement gênant). Depuis 2006, c'est plus de 250.000 véhicules qui sont enlevés chaque année à paris.

Quelques chiffres :
Amende pour stationnement gênant : 35 euros minimum
Frais d'enlèvement pour mise en fourrière : 126 euros
Frais de garde : 10 euros par jour

Trois sociétés de remorquage se partagent le marché très juteux des enlèvements à Paris. Chacune perçoit en moyenne 40 euros par véhicule mis en fourrière.


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