L'épisode américain du Dieselgate coûterait donc 22 milliards de dollars (20,8 milliards d'euros) au groupe allemand.
Volkswagen Group delivers 10.3 million vehicles in 2016. CEO Müller: That bolsters the #VWGroup and its brands as we head for the future. pic.twitter.com/lSPuvT8n1t
dash; Volkswagen Group (@vwgroup_en) 10 janvier 2017
Outre-Atlantique, l'addition s'élèverait alors à 22 milliards de dollars (20,8 milliards d'euros), incluant un premier accord de 17,5 milliards de dollars (16,6 milliards d'euros) permettant de dédommager les clients concernés par le rachat de leur véhicule. Un accord à l'amiable qui ne clôt pas définitivement cette affaire, Volkswagen devant encore répondre de ses actes dans les tribunaux de nombreux pays européens.
Et pourtant, Volkswagen se porte toujours bien : le groupe allemand n'a jamais vendu autant de véhicules qu'en 2016, avec 10,3 millions d'exemplaires écoulés dans le monde (dont 4,2 millions en Europe), soit une croissance de 3,8 %. Pour tenter de faire oublier ce scandale, le groupe Volkswagen multiplie les annonces concernant ses futurs véhicules électriques, hybrides et autonomes, notamment à l'occasion du CES de Las Vegas et du Salon de Détroit, et prévoit même d'augmenter sa production aux États-Unis, afin d'alimenter le marché nord-américain.