Dossier de la semaine : le business des fourrières

Dossier de la semaine : le business des fourrières
Se faire retirer sa voiture, c'est agaçant. Nous vous donnons les clés pour comprendre le business entourant les fourrières. A combien s'élèvent les frais ? Combien cela rapporte ?


Enlèvements à tire-larigots
En 2010, ce ne sont pas moins de 668.870 demandes de mises en fourrières qui ont été émises en 2010, rien qu'à Paris, et peut-être vous parmi ce chiffre. Autre chiffre pour expliquer ce nombre de retrait de véhicule, 1 place pour 4 automobilistes parisiens...pas facile de se garer dans la Capitale !

Bien orchestré
Avec ces données, les agents de la préfecture de Paris sont au rendez-vous de la chasse aux automobilistes mal-stationnés. Une fois le véhicule cerné, le timbre-amende est livré et un enlèvement peut-être opéré. Par voie électronique, téléphone mobile, l'agent envoie la demande, et le camion d'enlèvement arrive dans les minutes qui suivent.

Ca rapporte ?
Oui et beaucoup ! Toujours à Paris, la Préfecture a touché la somme coquette de 46 millions d'euros en amendes et frais d'enlèvement en 2010. Ces derniers sont répartis partiellement aux sociétés de fourrière, autour de 10 millions d'euros.

Quand arrêter l'opération ?
Lors de l'opération, vous pouvez vous acquitter des frais d'enlèvement tant que vos roues ne sont pas levées. Vous sauverez alors 126 euros (ou 91 euros dans villes de 400.000 habitants ou moins), non négligeable. Mais cela ne vous épargnera pas l'amende de 35 euros pour stationnement irrégulier. Si enlèvement, il faudra en plus débourser les frais de garde en fourrière (10 euros/j à Paris, Marseille et Lyon, 4,60 euros/j ailleurs). Pour les deux-roues, divisez par deux les sommes.

Et ce n'est pas prêt de se calmer, les agents verbalisateurs recevant dorénavant des primes...

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