A 85 ans, Bernie Ecclestone a peut-être ouvert les yeux. Le milliardaire britannique, souvent très critiqué pour sa tendance à privilégier les écuries historiques de la Formule 1 et à n’accorder que peu d’attention aux équipes moins fortunées, a évoqué l’idée d’une refonte du système de revenus accordés aux différentes marques.
"Je vais regarder attentivement comment ça se passe pour voir si je peux trouver quelque chose de plus égalitaire pour toutes les écuries", dans le Times. Le promoteur de la F1 souhaite s’inspirer du modèle de la Premier League, le Championnat de football anglais, où le pourcentage de revenus lié au classement et à l’exposition médiatique est le même.
#Ecclestone veut revoir la distribution des revenus de la #F1 https://t.co/RL0VqLbJZU Car actuellement certains sont plus égaux que d#39;autres
dash; Me Thierry Granturco (@Me_Granturco) 27 juin 2016
La répartition actuelle permet notamment à Ferrari de toucher des sommes considérables et plus importantes que Mercedes, malgré des résultats sportifs inférieurs à ceux du constructeur allemand. Grâce à sa présence en Championnat du monde depuis 1950 lui accordant un statut particulier, la firme italienne perçoit une prime d’environ 60 millions d’euros, cumulée à une enveloppe de 30 millions d’euros offerte à toutes les écuries, et à une somme dépendante du nombre de points obtenus au classement.
La FOM, accorde aussi un statut d’équipe historique à McLaren, Red Bull et Mercedes, leur permettant de toucher des revenus compris entre 30 et 40 millions d’euros. Au total, en 2015, Ferrari a ainsi perçu près de 170 millions d’euros, soit 130 de plus que… Manor.
Bernie Ecclestone envisage de quot;déchirerquot; les accords en cours afin de rendre plus équitable la distribution des primes aux équipes.
dash; F1Feeds (@F1Feeds) 27 juin 2016
Du coup, même si la volonté de Mister E se confirme, les grands patrons de la marque au Cheval Cabré vont certainement tenter d’y imposer leur véto. Avec les accords en vigueur, le système de revenus commerciaux actuel est déjà certain de rester inchangé jusqu’en 2020.