Les excès de vitesse mieux réprimandés dans l'Union Européenne

Les conducteurs européens ne seront plus épargnés lors d'un contrôle de vitesse par un radar automatique à l'étranger.
Réunion à Bruxelles
Les ministres des transports des 27 pays-membres de l'Union Européenne étaient réunis hier à Bruxelles. Au cours de cette séance, les 27 ministres ont discuté du problème que constituent les infractions de type excès de vitesse lorsqu'elles sont commises par un européen dans un autre pays-membre. Concrètement, un Français qui commettrait un excès de vitesse en Bulgarie ne peut être poursuivi et puni pour cette infraction s'il a été flashé par un radar automatique.
Echange d'informations
Les 27 ministres se sont mis d'accord sur un partage des informations pour mettre fin à cette faille. Une directive est déjà en projet. Celle-ci stipulerait que « tout État membre devra (...) communiquer, à la demande de l'État où l'infraction a été commise, les informations sur le propriétaire du véhicule et sur le véhicule. » Concernant les sanctions, c'est la législation du pays où l'infraction a été commise qui serait appliquée.
Objectif sécurité
La mise en place d'une telle mesure s'inscrit dans la volonté de l'Union Européenne d'améliorer la sécurité des routes au sein des 27 pays-membres. Selon le Ministère de l'Intérieur, Bruxelles entend réduire de moitié le nombre de personnes tuées sur les routes européennes, à horizon 2020.
En France, 25% des excès de vitesse constatés par les radars fixes ne sont pas sanctionnés, étant le fait de conducteurs étrangers.