F1 : décès de l'ex-pilote d'essais Maria de Villota

MAJ : un porte-parole de la police a déclaré "En principe, il n'y a aucun signe de violence mais nous devons attendre l'autopsie", la piste principale étant pour le moment "une cause naturelle".
Décès inexpliqué
Après une première information émanant de la radio espagnole Candena Ser, le décès a été confirmé par sa famille sur sa page Facebook : "Mes chères amis, Maria nous a quittés. Nous souhaitons qu'elle ait rejoint le ciel comme tous les anges. Merci à Dieu qui nous a donné cette année et demie de plus parmi nous. Signé la famille Villota".
Maria de Villota a été retrouvée inanimée dans sa chambre d'hôtel ce vendredi à Séville (Espagne), après que les secours aient été prévenus aux alentours de 7h du matin. Amenée à l'hôpital, elle n'a pu être sauvée, et sa mort reste pour le moment inexpliquée. Ce décès intervient un an exactement après sa première sortie publique suite à son grave accident.
Une battante
Agée de 33 ans, cette passionnée de sport automobile était la fille d'Emilio de Villota, ancien pilote de Formule 1 (deux Grands Prix en 1977 sur McLaren). Maria avait suivi les pas de son père, courant en F3 espagnole ou en Superleague, devenant même essayeuse dans l'écurie F1 russe, Marussia.
Le 3 juillet 2012, lors d'un test aérodynamique en ligne droite sur la piste de Duxford (Royaume-Uni), elle était victime d'un grave accident, percutant un camion de l'écurie après une perte de contrôle soudaine de sa monoplace en rentrant au stand.
Touchée à la tête et en danger de mort, Maria survécut et fut opérée a deux reprises. Perdant son oeil droit et ainsi toute chance de figurer au volant d'une F1, la jeune Espagnole ne perdit ni le sourire ni sa passion, et lutta pour la sécurité auprès de la FIA et pour la place des femmes dans les sports mécaniques.
Maria de Villota avait récemment terminé son livre "La vida es un regalo" (La vie est un cadeau), qu'elle devait présenter à la presse lundi prochain.