F1 : Le directeur de Red Bull joue avec les nerfs de Ferrari

Ces derniers temps, Red Bull a pris le dessus sur le rival italien, et pas seulement sur la piste, puisque les dirigeants du Taureau Rouge sont parfaitement capables de le contrarier en coulisses.
Depuis 2014, Ferrari a entrepris une longue période de reconquête. Les arrivées du directeur Mauricio Arrivabene et du pilote Sebastien Vettel, remplaçants respectifs de Marco Mattiacci et Fernando Alonso, sont censés mener la Scuderia vers une nouvelle couronne mondiale.
Timing parfait
Problème, les résultats sportifs stagnent, et la presse transalpine, très influente pour la marque au Cheval Cabré, s’agace. Une aubaine pour le principal rival de la firme italienne, Red Bull.
Christian Horner, l’un des plus grands techniciens du paddock et directeur de l’écurie, a parfaitement saisi l’occasion de
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dash; Formula 1 (@F1) 24 juillet 2016
Quelques jours avant l’officialisation du chez Mercedes, le dirigeant britannique avait lancé une jolie rumeur. "J’ai l’impression que Seb [Vettel, NDLR] est un peu déstabilisé. Je sais, par mon expérience personnelle avec lui, qu’il doit se sentir bien pour être performant. Et je ne suis pas certain qu’il aime la pression mise par Sergio Marchionne [le président de Ferrari, NDLR]. Je peux tout à fait imaginer qu’en 2018 Seb s’en ira chez Mercedes s’il ne commence pas à voir de progrès chez Ferrari", avait-il affirmé.
Mais c’était une boutade !
La déclaration a pris un poids considérable en Italie, le contrat du pilote allemand arrivant à terme en 2017. Les journalistes ont alors parlé de crise pour l’écurie aux 16 titres constructeurs. Mais ils ont immédiatement été rassurés lorsque Mercedes a confirmé son deuxième pilote jusqu’à fin 2018.
Sans les déclarations d’Horner, le tumulte n’aurait certainement pas pris une telle dimension. Surtout qu’il ne s’agissait que d’une "blague", selon le boss de Red Bull... "J’ai assisté à un dîner avec quelques journalistes il y a une semaine ou deux, et ce n’était ni plus ni moins qu’une vanne de ma part. L’un d’eux n’a malheureusement pas compris mon humour et a décidé de rapporter cette blague comme si j’étais sérieux, et cela a commencé à faire les gros titres…", a confié Horner au journal allemand Bild. Il était, évidemment, conscient de l’impact que provoquerait une telle déclaration...