F1 : Flavio Briatore conforte le choix de Fernando Alonso

Une lassitude
Fernando Alonso n'aura pas grand-chose à se reprocher durant ses années en rouge : malgré des voitures souvent mal-nées, il est parvenu à tenir la dragée haute à une Red Bull dominatrice, surtout en 2010, où il perd le titre sur une erreur stratégique à Abu Dhabi. Seulement, l'Espagnol commençait sérieusement à ronger son frein et, en 2014, on ne l'avait jamais vu aussi résigné. Flavio Briatore rapporte, dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, que le départ de son ancien protégé résultait d'une condition entendue avec Luca di Montezemolo, l'ancien président de Ferrari, "Si la voiture n'est pas bonne, adieu. Tout ce qu'il fallait, c'était une poignée de main." A cela, il faut ajouter le recrutement parfois bancal du team, "Ferrari aurait dû courtiser le numéro 1, pas le numéro 25 !"
L'épisode 2007 ?
En 2007, Fernando Alonso courrait chez McLaren Mercedes, aux côtés de Lewis Hamilton, sous l'égide de Ron Dennis. La saison avait été marquée par des tensions entre les deux pilotes et un Championnat gâché par une affaire d'espionnage, au terme duquel aucun titre n'a été remporté (exclusion au Championnat constructeurs, couronnement de Kimi Räikkönen au Brésil). Le divorce avait été douloureux entre Ron Dennis et l'Espagnol, mais, selon Flavio Briatore, "Le temps guérit tout." Surtout que, l'année prochaine, il n'y aura pas un jeune prodige anglais dans l'équipe...
Il n'a pas influencé le choix de Button
Si McLaren a jeté son dévolu sur Fernando Alonso, beaucoup pensent que le double Champion du Monde a pesé sur le choix de son coéquipier, à savoir Jenson Button au lieu du jeune Kevin Magnussen. Mais Flavio Briatore l'en défend, "Non, c'est une question interne ayant attrait aux sponsors. Mais nous sommes heureux, car c'est un mec bien, intelligent et talentueux. Il a déjà travaillé avec Fernando au sein de mon équipe."