F1 - GP d’Espagne 2016 : crash entre Rosberg et Hamilton, les Mercedes au tapis au 1er tour !

Toto Wolff va avoir du pain sur la planche dans les heures et jours à venir. Car ses deux pilotes sont parvenus à faire pire que Spa en 2014 : ils se sont rentrés dedans en Espagne après le virage 3 du premier tour… Un zéro pointé qui risque de faire tâche…
Rosberg était mieux parti
Lewis Hamilton a du mal à convertir ses poles en victoire cette saison et, en Espagne, il a encore donné le bâton pour se faire battre. Mieux parti, Nico Rosberg lui a fait l’extérieur au bout de quelques mètres. Un peu comme prévu tant l’Allemand avait insisté sur une opportunité juste après le départ. On s’attendait alors à une prodigieuse bataille entre les deux pilotes Mercedes. Elle aura finalement coupé court…
LAP 1/66: DRAMA!!
dash; Formula 1 (@F1) 15 mai 2016
ROS goes past HAM
HAM spins, collides with ROS
Both Mercedes OUT!#SpanishGP #F1 pic.twitter.com/Hau7lzWwVW
Un crash, comme un début de crise
Nico Rosberg n’a pas eu le temps de s’envoler : après le virage 3, Lewis Hamilton était déjà dans ses roues. Et là, c’est le drame… Tassé par l’Allemand, qui a sans doute mis trop de temps à se décaler vers l’intérieur, le triple champion du monde est parti dans l’herbe en pleine accélération. La suite ? Un tête-à-queue et un crash avec son coéquipier. L’image ? Les deux pilotes dans les graviers à l’amorce du virage 4, les poings qui se tapent le casque… Le symbole ? Deux rivaux pour le titre qui ont sans aucun doute fait du zèle alors qu’il n’y en avait pas besoin…
WATCH: Hamilton and Rosberg crash out on opening lap 😯 😱 😠
dash; Formula 1 (@F1) 15 mai 2016
VIDEO https://t.co/V08JNydAoy #SpanishGP 🇪🇸 pic.twitter.com/X1Rzyxl8BQ
A qui la faute ?
Le débriefing promet d’être musclé. Lewis Hamilton et Nico Rosberg portaient encore leur casque quand ils sont rentrés dans leur motor home. D’après les images, la faute semble incomber plus à Nico Rosberg qu’à Lewis Hamilton. Mais c’est assez difficile à confirmer. Qu’importe, le team Mercedes a perdu de gros points et Toto Wolff s’était montré ferme sur ce point : de la lutte, oui, mais pas de violence. Hamilton, sans doute orgueilleux après avoir perdu le bénéfice de sa pole et trop agressif, avait largement le temps d’aller chercher sa victoire. Rosberg, lui, voulait conserver son avantage. « C’est inacceptable cette situation. La faute vient pour moi de Lewis Hamilton. C’est une action qui n’était pas nécessaire » explique Niki Lauda. La cellule de crise est ouverte.