F1 - Les grandes heures de Renault en Formule 1

En 2016, le Renault F1 Team sera de retour pour le plus grand plaisir de ses supporters. Renault vient en effet de racheter Lotus. Automoto vous invite à revivre les grandes heures de l'écurie française dans la discipline phare du sport automobile.
[Lotus-Renault : de 0 à 300 km/h]
Turbo et théière jaune
16 juillet 1977. Pour la première fois de son histoire, Renault participe à un Grand Prix de F1 : celui de Grande-Bretagne. Et face aux V8 et V12 de trois litres, Renault aligne un petit V6 d'un litre et demi mais turbocompressé.
Hélas, dès le seizième tour (sur 68), le turbo de la RS01 de Jean-Pierre Jabouille rend l'âme dans un grand panache de fumée blanche. Moqueurs, les anglais rebaptisent la monoplace "The yellow Tea-pot", la théière jaune.
Mais rira bien qui rira le dernier. Renault s'entête avec son turbo et le 1er juillet 1979, le succès est enfin au rendez-vous : Jabouille remporte le GP de France sur le circuit de Dijon-Prenois.
Prost et Renault si près du sacre
En 1981, Renault engage un jeune pilote prometteur : Alain Prost. Dès sa première saison, il remporte trois courses. En 1983, il se bat jusqu'au dernier GP de la saison pour le titre. Mais Prost et Renault manquent de peu les deux couronnes mondiales, accusant 2 points de retard sur Nelson Piquet et 10 sur Ferrari.
Les années motoristes
A l'issue de la saison 1985, Renault se retire en tant qu'écurie complète mais reste engagé en F1 en tant que motoriste en fournissant notamment Lotus, Ligier puis Benetton et Williams. Entre 1992 et 1997, Renault remporte onze titres (pilotes et constructeurs) grâce à son fameux moteur V10 atmosphérique.
Du triomphe au Crashgate
A partir de 1998, Renault se désengage progressivement, ses moteurs étant rebadgés Mecachrome et Playlife. Mais la marque surprend tout son monde en annonçant son retour en tant qu'écurie complète pour la saison 2002 après le rachat de Benetton.
Et comme avec Prost en son temps, Renault fait le pari de la jeunesse avec un certain Fernando Alonso. Avec l'Espagnol, Renault décroche les titres pilotes et constructeurs en 2005 et 2006.
Mais en 2009, Renault est accusé de tricherie. C'est le fameux épisode du Crashgate de Singapour. En effet, lors de la course disputée en 2008, Nelson Piquet Jr s'est volontairement crashé pour entraîner l'apparition de la Safety-car afin de permettre à Alonso de s'imposer.
Red Bull peut remercier Renault
A la suite du Crashgate, Flavio Briatore, le directeur sportif de l'écurie, est exclu de la F1 et Renault décide de se retirer en vendant une partie de son écurie à Genii Capital. L'écurie Renault prend ensuite le nom de Lotus à partir de 2011.
Renault redevient alors un simple motoriste et s'associe avec succès à Red Bull, une entreprise autrichienne qui vend des boissons énergisantes. Renault permet ainsi à Red Bull et Sebastian Vettel d'être sacrés en 2011, 2012, 2013 et 2014.
[VIDEO] Retour de Renault en Formule 1 : "C'est formidable pour les Français" se réjouit Jacques Laffite