F1 : Mercedes, Ferrari et Renault pourront développer leur moteur pendant la saison 2015

Un texte pas assez explicite
A l'origine, les différents moteurs devaient donc être homologués pour la première course, et rester en l'état jusqu'à l'ultime GP, sauf cas spécifiques (exemple : sécurité). Cette décision du Groupe Stratégique était motivée par la volonté de limiter les coûts au maximum. Sauf que James Allison, directeur technique de Ferrari, a repéré une faille dans la réglementation : à aucun moment, la date exacte de l'homologation n'est écrite. De fait, l'intéressé a partagé son constat avec la FIA et les autres motoristes à Abou Dabi, avant que le Groupe Stratégique n'en discute en fin d'année dernière.
"Cela a toujours été envisagé"
Pour la FIA, c'est bien évidemment une erreur qui se paie cash, comme l'explique un porte-parole, "Il a toujours été envisagé, même si ce n'est pas explicitement écrit dans le texte, que les motoristes doivent faire leurs modifications avec les contraintes des règles et homologuer leur bloc lors de la première course. C'est simple, mais quand vous lisez, ce n'est pas dit clairement." En somme, Ferrari et Renault vont pouvoir refaire leur retard sur Mercedes, même si le constructeur allemand pourra également développer son bloc. Toutefois, les trois concurrents devront respecter une limite de 32 jetons, correspondant à autant d'éléments susceptibles d'être modifiés (sur 66 possibles).
Pour Honda, en revanche, ce sera figé
Pour Honda, la situation sera tout autre : la firme nippone n'aura pas le droit de développer son moteur en 2015 et devra l'homologuer pour le 28 février au plus tard. Charlie Whiting argumente : "Comme les motoristes actuels ont dû homologuer leur moteur le 28 février 2014, il apparaît juste et équitable de demander à un nouveau venu d'homologuer le sien avant le 28 février 2015. Nous allons considérer cela comme une obligation pour tout nouveau motoriste."