L’avenir de Red
Bull serait-il enfin scellé ? Après les plaintes, refus et menaces, le
patron de la F1 rassure sur la présence du taureau rouge.
La présentation de l'écurie Red Bull F1 2015 :
Tout avait commencé en 2014, avec l’arrivée des moteurs V6 turbo hybride. Moins
performants et fiables que ceux de Ferrari et Mercedes, les blocs Renault n’ont
pas satisfait l’écurie Red Bull, dont le Team Principal Christian Horner n’a
pas hésité à leur donner tous les torts des mauvaises performances de ses
monoplaces.
En 2015, les dirigeants de l’équipe au taureau se plaignant encore des moteurs
de Viry-Châtillon, Renault a pris les devants en réfléchissant sur l’abandon de
la fourniture de moteurs, et se donnant deux options, quitter la F1 ou revenir
en tant qu’écurie officielle.
Devant ce constat, l’écurie autrichienne a poussé la rupture de contrat avec
Renault (en incluant sa junior team Toro Rosso) menant vers, a demandé le moteur Mercedes cet été avec un refus
catégorique, avant de se porter sur Ferrari.
La Scuderia, approchée lors du GP d’Italie en septembre, n’aurait proposé que
la moteur version 2015, l’écurie ne voulant pas donner ses armes à son
concurrent principal. Mais la réglementation 2016 stipulant qu’une écurie ne
peut refuser de donner le dernier millésime de son bloc,
En parallèle, Red Bull a fait pression sur la FIA et la FOM en si ses écuries ne trouvaient pas de moteur suffisamment
performants – expliquant pourquoi Honda n’a pas été envisagé – mais se retrouve
théoriquement en cette mi-octobre sans moteur pour la saison prochaine.
Cependant, tout le monde s’est mis d’accord qu’un retrait de Red Bull ne ferait
du bien à personne, déjà au groupe devant rompre son contrat avec la F1 moyennant
des dizaines de millions d’euros, ni à la course avec deux écuries en moins (même si Haas débarque).
Ainsi au GP de Russie il y a quelques jours, Bernie Ecclestone – encore
président de la FOM pour quelques semaines – a rencontré Christian Horner pour
discuter de l’avenir. Se confiant au média Autosport, il aurait déclaré que "l'affaire est classée".
Devant les refus de Mercedes et Ferrari, qui luttent pour la tête du
championnat, il est très probable que Red Bull se rabatte vers la seule solution
restante : Renault. Cependant, la firme au Losange avait annoncé le 15
septembre au Salon de Francfort via le PDG Carlos Ghosn que. Etait-ce alors une réponse à la menace du
départ de Red Bull ou une décision ferme ?
Autre rumeur, Toro Rosso aurait pu conclure un accord avec Ferrari, puisque l'écurie "B" de Red Bull n'est pas directement rivale de la Scuderia.
Bernie Ecclestone, patron de la F1 depuis 1981