Ferrari dévoile une 250 GT SWB d’anthologie complètement restaurée

Au volant de la 250 GT SWB Competizione, 55 ans de sport automobile nous contemplent.
14 mois de travail
Ferrari Classiche a réalisé un travail
d’orfèvre pour donner une seconde vie à la Arrivé à Maranello en mars 2014, le bolide a nécessité 14
mois de restauration, axée principalement sur le moteur, la carrosserie et les
suspensions, afin de pouvoir retrouver l’asphalte.
Ce modèle est un véritable patrimoine italien sur
roues. En 1960, son premier propriétaire,
Dorino Serafini, a piloté une des premières monoplaces de la Scuderia en 1950 et a participé au Grand Prix d'Italie en F1, remportant son seul et premier podium via une seconde place partagée avec l'autre pilote le remplaçant en fin de course, un certain Alberto Ascari.
A la recherche de la GT perdue
Suite à la compétition, l’Italienne
est passée de main en main toujours sous la conduite de noms célèbres. Selon les
documents de la firme de Maranello, Dorino Serafini la délaisse, après quelques épreuves de profil
assez bas et de rares utilisations. En 1964, la 250 GT SWB Competizione est achetée par le pilote et
collectionneur français René Richard.
Malheureusement, il essuie un accident et
va ensuite la vendre au Belge Lucien Bianchi, " data-_target="">Bianchi, pilote et mécanicien brillant. Après
quelques réparations, Bianchi cède son bolide à un autre grand nom du sport
automobile, Jacques Pollet, vainqueur du Tour de France automobile en 1954.
Elle est ensuite passé de collectionneur en collectionneur, dont un Belge la repeignant en jaune en 1984, jusqu’à revenir à la
maison mère, à Maranello, qui a décidé de la restaurer en gris à intérieur brun.
Ferrari 250 GT SWB Competizione Berlinetta 1960