Trois ans après sa banqueroute, le constructeur californien Fisker revient sur le devant de la scène avec un objectif : s’imposer sur le segment des berlines électriques de luxe.
L’ancien designer de BMW et d’Aston Martin, Henrik Fisker, n’a pas dit son dernier mot. Il veut, ni plus ni moins, faire la compétition avec la Model S de Tesla. Pour cela, il ne compte pas faire dans la demi-mesure. Bien conscient qu’il soit nécessaire de se différencier, le futur modèle sera équipé – comme le montre le teaser – de portes papillons. En comparaison, les « FalconWings » paraissent bien moins avenantes.
La donnée qui importe le plus lorsque les véhicules électriques sont évoqués est l’autonomie. Là aussi, la future Fisker n’est pas en reste. Et pour cause, grâce à l’utilisation de batteries faisant l’usage de graphène (matériaux d’avenir pour l’électronique), elle devrait pouvoir être supérieure à 600 kilomètres.
A Breakthrough: Innovative new butterfly doors in our new Fisker model, for easier ingress/egress. More next week... pic.twitter.com/Tjw5g7b2YQ
dash; Henrik Fisker (@FiskerOfficial) 20 octobre 2016
Si Henrik Fisker se montre loquace sur certains points, il l’est beaucoup moins lorsqu’il est question de la motorisation de sa future berline électrique. En effet, ni le type de moteur, ni la puissance ont été communiquées. Cependant, il y a peut-être une explication à cela qui réside chez la concurrence. Les données affichées par la Tesla Model S P100D, mais aussi de la Lucid Motors Atvus ont sûrement provoqué une réflexion supplémentaire chez le quinquagénaire. Le prix, lui, s’annonce révolutionnaire. La Tesla Model S est à 70.000 dollars, alors que la future berline électrique de Fisker sera inférieure à 35.000 dollars si l’on en croit les principaux intéressés. Une différence de taille qui paraît difficilement réalisable sans mettre la marque dans le rouge.