Genève 2009 : Lamborghini LP670-4

La quête du gramme

Après la Miura P400SV de 1971 et la Diablo SV de 1995, la Murcielago LP640-4 SV est seulement le troisième modèle de la marque italienne a avoir le privilège de porter la dénomination « Super Veloce ». Deux mots lourds de sens du côté de Sant’Agatha qui se traduisent par une augmentation de la puissance, une diminution du poids et par conséquent des performances en hausse. Ainsi, la supercar transalpine affiche 100 kg de moins sur la balance, grâce notamment à l’utilisation d’un nouveau mélange d’acier et de carbone (-20 kg), qui a pour autre qualité de rigidifier le châssis d’environ 12%. A cela s’ajoutent, la suppression de la commande de l’aileron (-13 kg), l’omniprésence de carbone dans l’habitacle (-34 kg) et l’énorme amincissement réalisé sur le V12 de la Murcielago (-33 kg).

30 ch de gagnés

Sous le capot moteur de l’italienne, recouvert pour l’occasion de plaques en polycarbonate transparent, se cache toujours l’incroyable V12 6.5 de la Lamborghini LP640. A ceci près qu’il profite désormais de 670 ch (au lieu de 640 ch) et affiche 660 Nm de couple à 6 500 tr/mn. Un gain de puissance dû en grande partie au travail effectué sur le système d’admission, les soupapes et la ligne d’échappement. Résultat, la LP670-4 SV passe de 0 à 100 km/h en 3,2 s (soit 0,3 s de moins que la LP640) et atteint 342 km/h. Une vitesse folle qui redescend à « seulement » 337 km/h avec l’utilisation de l‘énorme aileron arrière proposé dans le cadre de l’Aeropack Wing. L’heureux client, prêt à débourser pas loin de 300 000 euros, aura par ailleurs le choix entre une boîte manuelle à commande séquentielle e-Gear et une boîte manuelle traditionnelle à 6 rapports, les deux étant toujours couplées à la fameuse transmission intégrale.