Goodbye, Aston Martin Cygnet !

La Cygnet s'envole
Après seulement deux ans de carrière, une Aston Martin s'éteint. La Cygnet, commercialisée au printemps 2011, tire déjà sa révérence, faute de ventes. Exemple, en 2012, seules 21 exemplaires ont été immatriculés en France, contre 38 Vantage, c'est dire.
Créée exclusivement pour abaisser le taux d'émission de CO2 moyen de la marque, à moins de 300 g/km, cette Cygnet était basée sur la Toyota iQ, une citadine trois portes et trois places, et n'était disponibles qu'aux clients Aston Martin.
Anti-Aston Martin ?
Sur le papier, avec ses 2,99 mètres, son moteur 98 chevaux, son 0-100 km/h en 11,8 secondes et sa vitesse de pointe de 170 km/h, la Cygnet n'avait absolument rien d'une Aston Martin. Or cela était aussi le cas dans la pratique.
Le constructeur de Gaydon avait pourtant retravaillé la citadine japonaise en lui conférant des feux arrière en boomerang et la calandre typique afin de la rapprocher de ses grandes soeurs. A l'intérieur, les millions de combinaisons pouvaient lui offrir des cuirs, surpiqûres et ambiances uniques.
Cependant, la Cygnet ne pouvait cacher son origine Toyota, et avait du mal à justifier ses 38.250 euros, au regard des 17.350 euros de la Japonaise.