La Google Car passe son permis de conduire aux Etats-Unis

L’ordinateur est-il plus performant que la machine en matière de conduite ? Pour les créneaux (et pas seulement), la réponse est positive.
La voiture autonome de Google se dévoile sur les routes de Californie
L’intelligence artificielle de Google est un conducteur
C'est la NHTSA (la Sécurité Routière américaine) qui annonce une avancée dans le domaine, via une lettre datant du 4 février, citant que la division "voitures autonomes" de Google a soumis en novembre dernier un projet de conception de voiture
autonome qui « n'a pas besoin d'un conducteur humain ».
L’agence
explique que « dans le contexte du véhicule motorisé décrit par Google, la
NHTSA considérera que le terme ‘conducteur’ fait référence au système de
conduite autonome, et non à un des occupants du véhicule ».
Les autorités de la sécurité routière américaine ont estimé que le système d'intelligence artificielle qui sert de conducteur à la Google Car peut donc, selon la législation fédérale, être considéré comme un conducteur.
Les premiers prototypes à l'essai (2014)
Une grande victoire pour Google
Google a gagné une bataille dans la course vers le véhicule autonome, car le document de la NHTSA ne parle pas de « Google car », mais directement du « système de conduite autonome de Google ». L’intelligence artificielle est donc considérée comme un conducteur lambda, ce qui pourrait accélérer l'approbation de ce type de véhicules. De plus, ce système pourrait être implémenté dans bien d’autres véhicules que les Google Car, ce qui accélérerait l’avènement de la voiture sans chauffeur ?
Chaque acteur doit-il continuer de développer son système ou intégrer le système validé de Google ? Reconnu comme conducteur, ce système de Google est présenté comme le plus avancé. La NHTSA évoque uniquement le système de Google.