Homologation de voitures : la Commission Européenne révise son système

Le ayant chamboulé le monde automobile depuis septembre 2015 a contraint à l’Union Européenne de serrer la vis sur les règles d’homologation des voitures.
Surveillance rapprochée
« La Commission Européenne propose aujourd’hui une révision majeure des
dites normes EU pour les véhicules motorisés » explique le communiqué du
mercredi 27 janvier 2016, « ces propositions rendront les tests de
véhicules plus indépendants et amélioreront la surveillance des voitures déjà
en circulation ».
Comme le rappelle le communiqué, « seules les autorités nationales sont
responsables de la certification d’un véhicule » en conformité avec les
règles de l’Union Européenne, ce qui changera donc, une proposition adoptée par
la Commission visant à établir « une surveillance européenne qui
renforcera le système dans son ensemble, et soutiendra les efforts menant à l’introduction
d’un test d’émissions plus sévère »,, plus proche des émissions de CO2 réelles.
Des contrôles ponctuels
A l’image de ce qu’a entrepris la ministre de l’Environnement, « les Etats Membres et la Commission mèneront des contrôles
ponctuels sur les véhicules déjà sur le marché ».
Cette mesure sera réalisée dans le souci de « détecter une non-conformité
à un stade avancé, et de s’assurer que des actions sévères et immédiates soient
prises contre les véhicules ayant été révélés non-conformes et/ou présentant un
risque grave de sécurité ou pour l’environnement. » Concrètement, l’Union
Européenne se garde le droit de réaliser des rappels des véhicules incriminés,
voire d’appliquer une sanction financière, comme cela est le cas aux Etats-Unis
avec le système fédéral NHTSA ou le CARB californien qui avait détecté le cas Volkswagen.
En plus de cette décision, la « Commission aura le pouvoir de suspendre,
de restreindre ou de retirer la désignation des services techniques
sous-performants ou trop laxistes dans l’application des règles. »