Ah, le confort Pullman. Si vous l'ignoriez, ce patronyme vient de l'American Pullman Palace Car Company, spécialisée dans la confection de wagon de trains luxueux. Le nom a été ensuite été utilisé en automobile, avec un surnom chez Mercedes en 1965 sur la S600, la limousine de l'époque. 50 ans plus tard, l'appellation reste, mais tout change.
, passée de marque indépendante à une gamme luxe au sein du constructeur. Mercedes dévoile un second modèle, cette fois typé limousine, la donc dénommée Pullman perdant le nom Classe S pour mieux se distinguer.
Car avec 6,5 mètres de long, 1,60 mètre de haut et un empattement de 4,41 mètres (presqu'un C4 Picasso !), la Mercedes-Maybach Pullman est une voiture à part, visant clairement "les chefs d'état et monarques".
Suite royale roulante
L'intérieur se résume au compartiment arrière séparé de la cabine de pilotage par une vitre électrique (opaque sur pression d'un simple bouton), dont les assises face à la route sont reprises de la Maybach d'origine avec dossier inclinable de 19 à 43,5 degrés, une longueur aux jambes incroyable, accompagnées de deux autres sièges - loin d'être de vulgaires strapontins - et d'un grand écran 47 cm (18,5 pouces). Un vrai salon sur roues.
Et bien que cette limousine convienne à 99% d'entre-nous, tout ou presque sera personnalisable, de la peinture multi-couches au système audio Burmester 3D en passant par les cuirs, coloris, etc.
530 chevaux, pardon, pur-sangs
Noblesse oblige, ce n'est pas le roturier V8 pourtant plus puissant qui est employé mais le V12 biturbo 6,0 litres (5.980 cm3) dont la puissance campe à 530 chevaux, et le couple à 830 Nm, des chiffres amplement suffisants. Ici, Mercedes ne parle aucunement de performances, ce n'est pas le but.
Evidemment, cette cascade de luxe dispose d'un prix, la Mercedes-Maybach Pullman devant s'échanger à un minimum de 500.000 euros pièce. Une exposition est probable au prochain Salon de Genève 2015 (5-15 mars).