Opel : mais où va finir le constructeur allemand ?

C'est l'annonce faite à l'AFP par le ministre de l'Economie de la Thuringe (Allemagne) Jürgen Reinholz, ce mardi 5 mai 2009.
Opel, jusqu'alors filiale d'un General Motors en très grande difficulté, attend d'être tiré d'affaire depuis plusieurs semaines.
Ce sauvetage en règle pourrait bien être l'œuvre de plusieurs entreprises, et ce "avant la fin du mois" à en croire le ministre. En plus d'intéresser le constructeur italien Fiat depuis quelques temps, Opel attire à présent l'équipementier automobile canadien Magna, la grande banque russe Sberbank et le constructeur automobile russe GAZ.
J. Reinholz, qui a également reçu les propositions de fonds souverains, se dit davantage intéressé par "un investisseur stratégique, venu de la branche automobile".
A savoir que les 3 entreprises associées Magna, Sberbank et GAZ pourraient représenter près de 50% d'Opel (respectivement 20% pour le premier, 30% pour les seconds), faisant chuter la part de GM à 45%.
En attendant, les responsables allemands, dont le ministre de l'Economie Karl-Theodor zu Guttenberg, souhaitent se pencher davantage sur le dossier avant de "trancher" sur cette question délicate... qui pourrait s'avérer décisive quant à l'avenir d'Opel.