La Porsche 356 de Janis Joplin et une DB4GT Zagato de 1962 réunies à New York

La vente aux enchères est un véritable musée de l’automobile.

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La Porsche 356 Janis Joplin à l’honneur

« Mon Dieu, achète-moi une Mercedes-Benz. Mes amis roulent tous en Porsche, je dois faire amende honorable », chantait Janis Joplin en 1970. Comble de l’ironie, C’est pourtant sur un cabriolet Porsche 365c 1600 de 1964 que la rockeuse jette son dévolu. Jugeant le blanc monochromatique trop sage pour l’air du temps, elle a demandé à l’un de ses amis de la repeindre dans un style psychédélique, plus conforme à sa personnalité flamboyante.

D’autres dizaines d’œuvre d’art de l’automobile s’exposent pendant quelques jours dans la grosse pomme. Que ce soit l’ancienne Mercedes 300 SL Gullwing de 1955 pilotée par Stirling Moss, un rare exemplaire d’Aston Martin DB4GT Zagato de 1962, le concept Carlo Mollino qui a ses habitudes à la Galerie d'Art Moderne de Turin, ou encore l’unique Lamborghini Concept S de 2006, toutes sont cotées plusieurs centaines de milliers d’euros, pour ne pas dire des millions. Entre ses modèles, les Ferrari sont bien entendues à l’honneur.

Ferrari, Ferrari et... Ferrari

La maison de vente aux enchères propose également plus d’une dizaine de modèle conçue à Maranello. Dans l’ordre de création, les amateurs du cheval cabré pourront admirer la Ferrari 250 Europa coupé conçue en 1953 et boosté par un moteur V12 « Lampredi ». Autre bolide qui n’a rien perdu de sa superbe avec sa vitesse de pointe à 280 km/h, la Ferrari 290 MM de 1956, dessinée par Scaglietti.

La Testa Rossa 250 « Children’s Car » de Michele Conti crée en 1985 qui n’est autre qu’une TestaRossa à l’échelle 1 :2 destinée à l'usage et la jouissance des petits, une « voiture à pédales » de grand luxe. Enfin la Ferrari Enzo de 2003, et son V12 de 660 chevaux viennent clore l’histoire fringante de la marque italienne dans cette vente aux enchères.