PSA Peugeot Citroën éjecté du CAC 40

Secret de polichinelle
La rumeur est née il y a quelques semaines, avec la baisse du cours du constructeur en bourse. Mais ce n'était qu'une histoire de jours tant la capitalisation du groupe automobile était devenue la lanterne rouge (80è avec moins de 2 milliards d'euros). L'opérateur boursier NYSE Euronext a officialisé jeudi soir la sortie de PSA Peugeot Citroën du CAC 40, le plus célèbre et prestigieux indice boursier français. Une décision orchestrée par le Conseil scientifique des indices, ayant trouvé un remplaçant, le groupe belge Solvay (chimie).
Punition ?
Recalé dans l'anti-chambre Next-20, PSA Peugeot Citroën paie sèvèrement les effets de la crise. Le groupe français ne s'est pas relevé véritablement depuis 2008, malgré les effets de prime à la casse. Le retard dans la mondialisation, dans le développement en Chine et de la gestion salariale a rendu PSA trop dépendant de la France et de l'Europe, où le marché est en recul permanent. La réaction fut radicale, avec un plan d'économies de plus d'un milliard d'euro en 2012, et une coupe dans l'effectif de 8.000 postes, plus une fermeture forcée du site d'Aulnay-sous-Bois. Mais trop tard, Peugeot Citroën subit plutôt un revers d'image, la décision n'influant pas tellement l'avenir du groupe.
PSA Peugeot Citroën va-t-il se relever enfin ? Le succès de la Peugeot 208 (n°1 depuis août) amenant la marque devant Renault va-t-il aider ? Seul l'avenir le dira.