Radars : des recettes record en 2012

Des recettes record
L'an dernier, les radars avaient déjà enregistré des recettes jamais vues pour l'Etat. 639 millions d'euros ont été récoltés par ces simples dispositifs. Et l'année 2012 devraient être encore plus fructifiante, "324 millions d'euros entre le 1er janvier et le 30 juin 2012" a indiqué l'Agence nationale du traitement automatisé des infractions (ANTAI) au journal Les Echos, pour ajouter ensuite que l'ensemble de l'année "pourrait rapporter entre 675 et 700 millions d'euros".
Un nombre croissant et diversification des radars
Ils apparurent fin octobre 2003. Cela fait 9 ans déjà que les boîtiers se plantent sur le bord des routes françaises. Mais l'augmentation de leur nombre déplaît, ils étaient 3.193 fin 2010 et déjà 3.855 au 1er août 2012, sans compter les radars pédagogiques (1.400 environ). Sans parler non plus de leur non indication sur les avertisseurs depuis novembre 2011. En plus des radars fixes, les radars aux feux rouges sont apparus en 2009 (679 actuellement), rejoints par une centaine de radars spéciaux poids-lours et une poignée de radar-tronçons depuis le début de l'été. Et les nouvelles générations voire les "super-radars" détectant plusieurs infractions simultanément devraient arriver sous peu.
Objectif : baisse de la mortalité routière
Outre le changement de mentalités, le but premier de l'installation des cabines fixes, couplée à des campagnes choc, était celui-ci : faire baisser radicalement le nombre de tués sur les routes. Avant leur apparition, en 2002, 7.242 personnes perdaient la vie selon les chiffres de la Sécurité Routière, pour reculer chaque année, jusqu'à 3.963 victimes en 2011. Une baisse de 45% non négligeable, qu'il ne faut pas évidemment imputer aux seuls radars, mais également à la prise de conscience des automobilistes et motards, ainsi qu'à la sécurité améliorée de nos véhicules.
Pour la fin de l'année, le nombre de radars fixes devrait grimper à 2.200.