Salon de Genève 2017 : Alpine A110, le grand retour de la berlinette
Chose promise, chose due, la nouvelle Alpine poussée à l’époque (2012) par le passionné de sportives Carlos Tavares - aujourd’hui PDG de PSA… et Opel - est devenue réalité après 5 ans de développement de la renaissance de la marque.
L'Arlésienne de Dieppe se concrétise
Tout comme la fin de l’aventure du XXè siècle, le début de celle du XXIè siècle n’a pas été sans difficulté. Laissée par Caterham qui devait appuyer le projet, la nouvelle Alpine a dû se faire tout seule chez Renault, qui n’a pas hésité à puiser carrément le nom et le style général de l’ancienne A110, quitte à passer pour nostalgique. Néanmoins, le style est atypique, réussi, et se remarquera face à ses rivales, les Alfa 4C, Porsche 718 Cayman… ou la cousine Nissan 370Z.
► Voir L'Alpine A110 en photos
Comme les Italienne et Allemande, l’A110 a opté pour un moteur en position centrale arrière, architecture 4 cylindres turbo, mais ici de 1,8 litre, un bloc dérivé de l’actuel 1,6 litre utilisé par la Clio R.S. par exemple. Puissant de 252 chevaux, il n’aura aucun mal à animer les quelques 1.080 kg de l’Alpine, avec un 0-100 km/ en 4,5 secondes, similaire à la Porsche et l’Alfa.
Question prix, l’Alpine A110 ne sera pas loin de la Cayman, avec environ 55.000 euros de base, qui grimpera à plus de 65.000 euros sur la future AS110 de 300 chevaux. Les livraisons de la série de lancement "Première Edition" à 1.955 exemplaires et 58.500 euros seront effectuées "fin 2017" signale la marque. En face, la Porsche débute à 53.960 euros, l’Alfa à 63.200 euros. Un juste milieu pour cette berlinette made in France (à Dieppe exactement), qui pourrait être accompagnée d’un SUV d’ici 2020.