Salon de Los Angeles 2011 : nouvelle Ford Mustang et Shelby GT500

De Pony à muscle-car

Née en 1967 comme une sportive moyenne, baptisée alors pony-car, la Mustang est devenue une américaine au fort tempérament au fil de ses évolutions et des années, rivalisant aujourd'hui dans le segment dit des muscle-cars. Avec son millésime 2013, la Ford continue et remporte la course à la puissance, que Chevrolet avait gagnée il a quelques mois en révélant la (580 ch).

Subtiles retouches

Pour les yeux non-avisés, l'évolution esthétique de la Ford Mustang passera inaperçue. Les optiques changent de fond pour des entourages chromés, un maillage de prises d'air "abeille", une calandre plus courbée et un bouclier miroir de la partie supérieure, tout cci pour l'optimisation du flux d'air sous le capot. La partie arrière évolue aussi en douceur, les optiques en 3 parties se rapprochant encore plus de la première génération, liées par un panneau noir. Et pour les amoureux de jantes, toute le catalogue a été renouvelé. A l'intérieur, rien de flambant neuf, hormis le nouvel écran 4,2 pouces indiquant les données de conduite, utile sur session de circuit, et un système audio amélioré.

Plus de puissance

Pour un muscle-car, même en une époque ou tout ne se résume pas en chevaux, la cavalerie doit être toujours supérieure au modèle sortant, ou de son rival. Ce n'est pas le cas du V6, campé à 305 chevaux, mais celui du V8 de la GT, la version 402 ch étant portée à 420 ch. Cette version pourra être optimisée par des packs GT Track (radiateur, différentiel Torsen, etc) ou un système de freinage Brembo plus mordant.

Une Shelby GT500 démentielle