Scandale Volkswagen : La « Commission Royal » suspecte des tricheries chez d’autres constructeurs

La « Commission Royal » n’exclut pas des tricheries de la part d’autres constructeurs.
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dash; Neni-S (@Neni_Lawy) 29 juillet 2016
Scandale d’ampleur mondiale
Pour rappel, l’affaire Volkswagen avait éclaté en septembre dernier, révélé par l’Agence Américaine de Protection de l’Environnement ( EPA). En effet, tout a commencé par l’étude de l'ONG spécialisée dans le transport écologique, visant à étudier l’impact de la pollution venant des véhicules diesels, notamment les Volkswagen Jetta et Passat. La différence relevée entre les données officielles publiées par Volkswagen et les mesures réelles s’avère impressionnante, avec un niveau de pollution 35 fois plus élevé pour la Jetta et 20 fois pour la Passat.
S’ensuit alors une annonce du constructeur, qui avoue que 11 millions de véhicules sont en réalité équipés d’un logiciel faussant les résultats des tests antipollution. Face au scandale, Martin Winterkorn, PDG de Volkswagen démissionne, remplacé par Matthias Müller, alors à la tête de Porsche.
Plus récemment, ce dernier a annoncé que les clients touchés seront indemnisés à hauteur de 10 milliards de dollars aux Etats-Unis, mais pas en Europe. Un véritable coup dur pour les quelques millions d’automobilistes également impactés par le scandale. Des actions publiques ont été mises en places afin de réclamer un remboursement, sans succès pour l’instant, malgré les diverses enquêtes approfondies, notamment celle de la commission lancée par Ségolène Royal.