Ce n’est pas la première fois que la marque de Wolfsburg a un problème avec les normes de pollution.
Scandale Volkswagen : les excuses de l'ex-PDG Martin Winterkorn
En exhumant le Wall Street
Journal et New York Times du 13 mars 1974, les férus d’histoires croustillantes se retrouvent nez à nez avec une histoire similaire à celle qui déferait l’actualité
automobile depuis plus d’une semaine. À
l'époque, l'affaire été rangé du côté des brèves : « Volkswagen of America et sa
société mère allemande ont accepté aujourd'hui de payer 120.000 dollars
d'amende pour avoir violé les lois sur la pollution de l'air avec quatre de ses
modèles de voiture de 1973. »
Avec l’inflation, l’amende correspondrait
aujourd’hui à environ 670.000$. A l’époque le constructeur avait omis « d'aviser
l'agence d'avoir installé des dispositifs éteignant automatiquement les
systèmes antipollution à basse température.» Cela rappelle vaguement quelque
chose….
Feels like being back in the summer of 1974. #VWGolf #Volkswagen pic.twitter.com/TI6OWDY1G2
dash; Gunther VW of FL (@gunther_vw_fl) 23 Septembre 2015
Quant à la tricherie actuelle,
celle de 2015, le quotidien Die Welt, assure que le gouvernement allemand et
même Bruxelles étaient au courant de la malveillance de Volkswagen sur ces
moteurs diesel. D’après le journal allemand les pratiques mises en cause dans
le scandale éclaboussant le constructeur étaient connues depuis longtemps par
l'exécutif allemand et la Commission européenne.
Le 28 juillet dernier, les
Verts allemands soulevaient justement le problème des technologies permettant
de détecter si un véhicule passe un test et, en conséquence, de réduire les
émissions polluantes. Dans sa réponse, le ministère allemand des Transports
avait implicitement reconnu l'existence de cette technologie.
#vospark #Volkswagen #classic #vosvos #fusca #kafer #1974 #vocho #escarabajo pic.twitter.com/YIzFu6ehmQ
dash; Sercan Değirmenci (@sercandegrmenci) 21 Septembre 2015
La tache d’huile du scandale
Volkwsagen va continuer de faire couler beaucoup d’encre.