Lundi 28 septembre 2015, Audi annonçait – via un
porte-parole - sa part de voitures touchées dans dont la marque aux anneaux fait partie.
L'essai vidéo de l'Audi A1 Sportback (2012)
Selon l’estimation, environ 2,1 millions de véhicules Audi équipés des moteurs
diesel TDI frauduleux ont été vendus dans le monde, dont 1,42 million en
Europe, 577.000 en Allemagne et 13.000 aux Etats-Unis. Les blocs 1,6 et 2,0
litres sont en effet intégrés dans les modèles A1, A3, A4, A5, A6, TT et Q3 et
Q5.
Ce mardi 29 septembre, nous apprenons plus précisément le chiffre concernant la
France. Selon la société Inorev, 225.571 Audi seraient concernées dans l’hexagone.
En parallèle, plus d’1 million de Volkswagen seraient également en cause,
accompagnées de dizaines de milliers de Skoda (1,2 million dans le monde) et (500.000 déclarées au total).
Affaire touchant les Etats-Unis à l’origine, le trucage de certains moteurs
diesel du groupe Volkswagen avait percé le 20 septembre dernier, via un logiciel
trichant sur les émissions polluantes aux contrôles anti-pollution, sur 482.000
véhicules vendus depuis 2008.
Quelques jours plus tard, l’affaire devint mondiale, le chiffre grimpant à 11
millions de voitures dans le monde, englobant les Volkswagen, Audi, Skoda et
SEAT, équipées des moteurs diesel 4 cylindres 1,6 et 2,0 litres TDI. Le groupe
s’est alors excusé de la voix du PDG Martin Winterkorn, remettant sa démission
le 24 septembre, avant que les responsables Recherche et Développement de VW,
Audi et Porsche ne soient démis de leurs fonctions.
En parallèle, les enquêtes ont été lancées aux Etats-Unis (une amende de plus
de 18 milliards de dollars est évoquée), en France et en Italie. L’Allemagne a même
lancé un ultimatum de 10 jours à Volkswagen pour que le groupe s’explique avec
transparence sous menace d’interdire la vente des modèles concernés. et a lancé l’interdiction dès samedi 25 septembre.