En réponse à la tricherie sur les émissions de pollution des moteurs diesel du groupe Volkswagen et aux suspicions sur les autres constructeurs, l’Etat Français va mettre en place un contrôle aléatoire sur une centaine de voitures tirées au sort en France, afin de contrôler leurs émissions polluantes.
Scandale Volkswagen : les excuses du PDG Martin Winterkorn
La ministre de l'Écologie, lors d’un point presse organisé le 24 septembre 2015, a déclaré
travailler sur la mise en place d'une commission indépendante qui mènera des «
tests aléatoires » sur une centaine de voitures en France pour s'assurer
qu'elles respectent les normes d'homologation. Cette action fait suite au
scandale qui éclabousse le constructeur allemand, Volkswagen. Ségolène Royal juge
qu’il faut « apporter des preuves aux consommateurs » et exige une « totale
transparence ».
Les marques de l’hexagone ont par ailleurs assuré à la ministre
« qu'aucun dispositif de fraude n'équipe les constructeurs français », avant de
continuer : « des constructeurs m'ont proposé un test aléatoire sur des
véhicules tirés au sort, dans une première étape sur une centaine de véhicules
». Les tests seront effectués « par une
commission indépendante », qui va « se mettre très rapidement en place ». Cette
commission comptera, en autres, des
représentants du laboratoire d'homologation UTAC-Ceram (Union technique de
l'automobile, du motocycle et du cycle).
Affaire Volkswagen : vers une contagion de toute l'industrie automobile ?
Ségolène Royal a dénoncé « une forme de vol du contribuable
et de l'Etat », après les révélations sur la tricherie du constructeur automobile
allemand Volkswagen. La ministre de l'Ecologie a martelé : « C'est
une forme de vol, puisque vous savez que lorsqu'on achète un véhicule propre il
y a souvent des primes, des bonus, donc c'est un vol aussi du contribuable et
de l'Etat, et puis c'est une tromperie caractérisée sur un sujet majeur de
santé publique ».
Scandale chez Volkswagen : une série d'actions envisagée en cas de fraude avérée en France
Les automobiles contrôlées, seront des produits provenant des
constructeurs « de toutes marques » vendues dans le pays, a précisé Laurent
Benoît, PDG de l'Utac-Ceram.