Sports mécaniques : Hamilton et Toyota ne s'arrêtent plus, Guintoli champion avec panache

Cinq victoires d'affilée pour un total de dix succès en 17 courses. Pas de doute : au volant de sa Mercedes, Lewis Hamilton est clairement le patron de cette saison 2014 de Formule 1. Ce dimanche 2 novembre, sur son coéquipier et principal rival pour le titre, Nico Rosberg, lors du Grand Prix des Etats-Unis.
Pourtant, l'Allemand semblait avoir l'avantage sur le tracé d'Austin grâce à sa pole position acquise de haute volée le samedi. Mais en course, Hamilton est tout simplement un pur génie. Un vrai attaquant qui ne lâche jamais sa proie, comme en atteste son superbe dépassement sur Rosberg au 24e tour.
Grâce à cette manouvre, le champion du monde 2008 compte désormais 24 points d'avance sur Rosberg à deux manches de la fin et se rapproche plus que jamais d'un deuxième titre mérité.
Here's some pics from a great day yesterday! #5inarow #Blessed #USGP #TeamLH #COTA pic.twitter.com/PArSehiQV6
— Lewis Hamilton (@LewisHamilton) 3 Novembre 2014
Vergne et Grosjean font le show
Ils sont tous les deux dans une situation délicate puisque leur avenir dans la catégorie reine est encore incertain. Mais sans vouloir tomber dans un chauvinisme exacerbé, Jean-Eric Vergne (Toro Rosso) et Romain Grosjean (Lotus) méritent clairement leur place en Formule 1 pour la saison prochaine... et les années à venir !
A la lutte pendant tout le Grand Prix avec des monoplaces affaiblies (la Toro Rosso manquait de puissance et la Lotus est à court de développement technique), les deux rivaux d'un jour ont assuré le spectacle sur le tracé d'Austin et c'est finalement Vergne qui a eu le dessus sur Grosjean au prix d'une manœuvre culotée mais trop rugueuse (cela lui vaudra d'ailleurs une pénalité de cinq secondes en fin de course) avant d'aller chercher brillamment la McLaren de Jenson Button.
Au final, JEV termine 10e et Grosjean 11e. Mais peu importe le résultat brut, le talent et la combativité des deux Français ont parlé. Et pour se faire une place de choix dans le peloton, c'est exactement ce qu'il faut.
Alonso officialise (enfin) son départ
Tout le "petit monde" de la Formule 1 le savait déjà mais Fernando Alonso n'avait jamais encore évoqué publiquement son départ de chez Ferrari. C'est désormais chose faite si l'on en croit nos confrères de RTBF puisque le double champion du monde espagnol aurait officialisé la chose en conférence de presse d'après GP. "Je pars à la fin de la saison mais je suis heureux d'aider Ferrari", aurait-il lâché au micro de NBC.
Reste à savoir désormais qu'elle sera la destination exacte de celui qui est considéré encore aujourd'hui comme le meilleur pilote du plateau. McLaren, qui retrouvera Honda comme motoriste en 2015, est en pole position pour l'accueillir.
Toyota toujours aussi intraitable
Malgré des essais qualificatifs extrêmement serrés et la pluie qui s'est de nouveau invitée pour la course, en six épreuves lors des 6h de Shangai qui se sont déroulées ce dimanche 2 novembre.
La TS040 Hybrid n°8 d'Anthony Davidson et de Sébastien Buemi a devancé la voiture sœur n°7 de Kazuki Nakajima, Stéphane Sarrazin et Alexander Wurz et a clairement le titre à portée de main puisqu'il ne manque que 11 points aux vainqueurs du jour pour être sacrés le 15 novembre prochain lors des 6h de Bahreïn, avan-dernière manche de ce Championnat du monde d'endurance 2014.
Guintoli, le panache du champion
En signant un doublé ce dimanche 2 novembre lors de la dernière épreuve du championnat du monde Superbike 2014 sur le très sélectif tracé de Losail au Qatar, .
Le natif de Montélimar, âgé de 32 ans, a battu le champion du monde en titre, le Britannique Tom Sykes, alors qu'il pointait à douze longueurs avant la dernière manche qatarienne. Preuve qu'un championnat n'est jamais joué tant que l'ultime drapeau à damiers n'a pas été agité.
We did it!!! ✊👍 WORLD CHAMPIONS!!!!!!! (Still can't believe it 😳!) pic.twitter.com/OMFE0Y4pOa
— Sylvain Guintoli (@SylvainGuintoli) 3 Novembre 2014