Sports mécaniques : Rosberg et les frères Marquez au sommet, Ferrari s'enfonce

Cette fois-ci, il n'a pas craqué. Impérial lors des essais, intouchable en qualifications, Nico Rosberg a été sensationnel en course pour ce dimanche 9 octobre sur le difficile tracé d'Interlagos, au Brésil. Au volant de sa Mercedes, le pilote allemand n'a commis aucune erreur, à l'inverse de son coéquipier et rival pour le titre, Lewis Hamilton, qui s'est offert une belle frayeur à mi-course lui faisant perdre ainsi un temps précieux avant de rentrer aux stands.
Toujours aussi fougueux, le Britannique n'a cependant pas démérité et a fait ce qu'il fallait pour rester constamment dans les échappements de la Mercedes n°6. Au général, Hamilton garde la main avec 17 longueurs d'avance sur son équipier germanique et se rapproche d'un deuxième titre mondial tant mérité. Mais comme Rosberg, il sait que les points doublés lors du dernier Grand Prix à Abu Dhabi peuvent tout changer.
The team now has 651 points, the most ever scored in 1 season, surpassing RBR's 2011 total with 1 race remaining! #F1 pic.twitter.com/hl9dLCJ68W
— MERCEDES AMG F1 (@MercedesAMGF1) 9 Novembre 2014
Massa héros de tout un peuple
Intouchables ce dimanche 9 novembre, les Mercedes ont une nouvelle fois été hors de portée de la concurrence. Mais cela n'a pas empêché Felipe Massa de briller devant son public. A bord sa Williams, le Pauliste a tout bonnement été héroïque, à l'image de ses premières années avec Ferrari, en arrachant la troisième place sur le podium.
Victime d'une pénalité de cinq secondes pour avoir dépassé la limite autorisée, fautif lors de son deuxième arrêt au stand en s'arrêtant chez McLaren, Massa n'a jamais abandonné et a su passer au-delà de tous ses faux-pas pour s'offrir une sublime scène de communion avec ses supporters. Grandiose, à l'image du Grand Prix du Brésil.
Ferrari touche le fond
On ne vous cache pas qu'écrire ces prochaines lignes font mal au cœur quand on connaît le prestige de Ferrari dans la catégorie reine du sport automobile. Mais force est de constater que depuis le départ de Jean Todt en 2007, la Scuderia n'a plus rien d'une grande équipe de Formule 1. Incapables de produire une voiture correcte depuis 2009 et le changement radical de la réglementation, les Rouges de Maranello sombrent dans le marasme le plus absolu en devenant une équipe banale de milieu de tableau où.
Preuve en est : Fernando Alonso, à qui Ferrari doit beaucoup, et Kimi Raïkkönen, deux des meilleurs pilotes du plateau et de ces dix dernières années, ne peuvent que limiter les dégâts en terminant 6e et 7e du Grand Prix du Brésil... à plus d'une minute du vainqueur Rosberg (soit presque un tour) ! Inacceptable pour l'écurie la plus titrée de la discipline phare du sport automobile. Espérons que la restructuration entamée cette année et la venue de Sebastian Vettel en 2015 permettent de relancer une machine qui s'est malheureusement grippée au fil des saisons.
Marc Marquez : du génie à l'état pur
Marc Marquez est définitivement sans égal. Déjà plus jeune champion du monde MotoGP à 20 ans et 266 jours l'année dernière, plus jeune double champion du monde à seulement 21 ans et 237 jours, l'Espagnol a écrit une nouvelle page de l'histoire de la discipline reine des deux-roues ce dimanche 9 novembre sur le tracé de Valence . Avec ce succès de prestige, il efface des tablettes l'illustre Mick Doohan, vainqueur de 12 courses en 1997. Sensationnel.
Alex Marquez dans les traces de son aîné
Vous connaissez déjà son grand-frère Marc. Vous allez désormais découvrir le "petit" Alex Marquez... qui a déjà tout d'un grand. Ce dimanche 9 novembre, au terme d'une course âprement disputée et remportée par son rival australien Jack Miller.
Troisième de l'épreuve, Alex Marquez, qui évoluera en Moto2 la saison prochaine, écrit lui aussi l'une des plus belles pages de la discipline reine et complète un doublé familial jamais réalisé en 66 ans de compétition : deux frères champions du monde dans des catégories différentes mais lors d'une seule et même année.
De camino a la gala! 😉 pic.twitter.com/hkciIGNTKI
— Marc Márquez (@marcmarquez93) 9 Novembre 2014