Il n’a été mis en
place que vendredi, mais ce radar fait déjà l’objet d’une polémique après
quelques jours.
En 2013, certains hallucinait devant 400 flashs par jour...
A Sainte Marie, dans le département d’Île-et-Vilaine, , sur une
portion limitée à 50 km/h au lieu de 90 km/h. Alors, 1.000 flashs étaient
recensés par jour.
Ici, c’est à l'échangeur de Borderouge sur le périphérique extérieur (A62) de Toulouse
(Haute-Garonne) qu’un autre radar chantier, mis en service vendredi 9 octobre,
fait encore plus polémique sur une portion alors limitée à 70 km/h contre 90
km/h sur le reste des portions.
Selon une vidéo postée sur Facebook, le radar
flashe 54 fois durant les 3 minutes. Après calcul, cela donnerait un taux d’excès
de vitesse à plus de 1.000 flashs par heure en période de pointe ! On est
très loin du radar breton…
Le radar serait « correctement signalé » assure la préfecture, mais
aucune période de transition – sans verbalisation - n’a été orchestrée, au contraire
du dispositif de Sainte-Marie qui avait eu le droit à 7 jours d’adaptation.
C’est justement sur ce point qu’appuie l’Association 40 Millions d’automobilistes
via son délégué général Pierre Chasseray, demandant une amnistie des contraventions – de moins de 20 km/h - enregistrés depuis vendredi, ainsi qu’une indication
plus claire « attention contrôle routier, vitesse abaissée à 70 km/h », et
ce « des deux côtés de la voie, plusieurs fois de suite ».
Radar mal indiqué ou automobilistes peu sensibles à la vitesse ? Affaire à suivre. En tous cas, un autre cas similaire a été signalé par l'association à Drancy sur l'A86, déplorant que la nouvelle vitesse de 70 km/h "n'est toujours pas visible".
Reportage vidéo sur les radar embarqués :