Un biocarburants fabriqué à partir de déchets
Ainsi, alors que la première génération de biocarburant était issue de cultures alimentaires (Betterave, maïs…), la seconde devrait d’ici quelques années être basée sur les déchets agricole. L'intérêt de ce nouveau procédé résidant dans le fait de transformer la partie non alimentaire de la plante (paille, bois, déchets) en énergie.
Les opposants aux biocarburants satisfaits
Une décision à même de ravir les fervents opposants des biocarburants actuels qui n’ont de cesse de remettre en question leur bilan écologique : ils seraient, selon eux, responsables de la flambée des prix alimentaires et n’auraient qu’un faible intérêt en matière de réduction des rejets de CO2.
Une conclusion en partie confirmée par l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) dont l’étude publiée jeudi dernier met en avant des résultats très disparates.
L'ETBE à la poubelle
Quant à la filière ETBE, issue des éthanols de betterave, de blé et de maïs, elle est tout bonnement jugée mauvaise et inutile avec un gain énergétique de seulement 20% par rapport aux carburants traditionnels.
Lancement du nouveau projet pour amméliorer le bilan
C’est l’une des principales raison pour lesquelles l’Ademe vient de lancer une série d’expérimentations en France et notamment le programme BiotFuel qui réside dans la production de biodiesel à partir de déchets agricoles.
L’idée étant évidemment de prouver que le bilan écologique du champs à la roue est meilleur pour cette nouvelle génération de biocarburant.