La vidéoverbalisation débarque à Paris dès le mardi 2 avril

La vidéoverbalisation débarque à Paris dès le mardi 2 avril
A partir de demain, mardi 2 avril, le système de vidéoverbalisation arrive à Paris. En quoi consiste-t-il, où seront placées les caméras... La rédaction de Automoto.fr fait le tour de la question.

La capitale française va dès demain bénéficier de la vidéoverbalisation. Son but ? Réduire le nombre d'accident à Paris. Ces caméras seront placées sur les grands axes de la capitale.

La vidéoverbalisation, c'est quoi ?
Dès le mardi 2 avril, un automobiliste pourra recevoir une amende chez lui pour une infraction qu'il ne sait peut-être pas avoir commis. L'arrivée de la vidéoverbalisation arrive, ou plutôt s'étend, au tout Paris. Dès ce mardi, quatre agents auront pour mission de scruter les écrans de contrôle qui diffuseront en direct ce que 50 caméras placés un peu partout dans Paris pour verbaliser les contrevenants au code de la route. Les stationnements gênants, les feux ou stops grillés, l'emprunt de voies réservées aux bus... ce type d'infraction sera maintenant enregistré sur les grandes voies de Paris.

Où seront placées les caméras ?
Les 50 caméras prévues initialement sont placées sur les grands axes de la capitale. Déjà testé sur les Champs-Elysées à Paris (mais aussi à Marseille, Nice ou Chartres), la vidéoverbalisation est étendue aux Grands Boulevards, le quartier de l'Opéra, l'avenue de Clichy ou encore le boulevard de Saint-Germain sont donc maintenant équipés de caméras. La DOPC (Direction de l'Ordre Public et de la Circulation) pourra donc verbaliser les contrevenants au Code de la Route sur ces axes, le tout dans le but de faire changer les comportements des automobilistes, chaque jour plus nombreux à réaliser des infractions parfois menues mais souvent gênantes.

Un jugement humain pour valider les infractions
En cas d'infraction, l'agent en charge de surveiller les écrans de contrôle la constate, puis prend un cliché de la plaque d'immatriculation de l'automobile « délinquante ». Le cliché en question sera ensuite envoyé au centre de contrôle situé à Rennes, où l'on contrôlera l'identité du possesseur du véhicule et à qui sera envoyé l'avis de contravention. Une contestation peut être demandée, les clichés pris étant sauvegardées pour une durée de cinq ans. Mais les agents en charge de surveiller les écrans de contrôle ne verbaliseront pas tout ce qu'ils verront de non-légal, le niveau d'infraction rentrant en compte, pour un stationnement en double file pour un déchargement rapide par exemple.

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